Les bordelais d’Aïzell sont de retour avec ce maxi « One Breath ». Revisitant sans cesse l’univers de l’electrodub, le mélangeant au rock, au trip hop et aux sonorités ethniques.
Interview réalisée par mail avec Matthieu (bassisite et leader du groupe).
Muzzart : Pour ceux qui ne vous connaissent pas … Pouvez-vous nous présenter le groupe ?
Aïzell est né il y a 3 ans. Certains membres jouaient déjà ensemble auparavant dans un groupe de rock. Il y a 4 musiciens (basse-batterie-guitare-machines) et des intervenants au chant. Le style peut se définir dans un mélange de dub et de trip-hop, avec un esprit rock. Nous avons sorti un premier album « Concerning Monospaces » fin 2003, et cette année un mini-album « One Breath« .
Muzzart : Que signifie le mot Aïzell ?
Aïzell est un dérivé du mot Eysell, qui est un synonyme d’Absinthe…
Muzzart : Ce maxi semble être la conséquence de rencontres naturelles avec d’autres artistes, vous confirmez ?
Oui, en quelque sorte. L’idée était de faire un disque concept avant de sortir un véritable deuxième album. On a donc invité 4 chanteurs différents et fait appel à deux remixeurs.
Muzzart : Y avait-il une direction précise avant l’enregistrement ?
Oui, on savait à peu près où on voulait en venir sur chaque morceau. Mais le studio permet toujours de faire évoluer les idées d’origine, de rajouter des pistes, etc…
Muzzart : Vous écoutez quoi en ce moment ?
Plein de choses comme d’habitude. Par exemple, Bloc Party (excellent groupe post punk), Wax Tailor (du abstract hip-hop dans la lignée de DJ Shadow et RJD2), Jah Wobble (avec qui on a joué à Paris…), les vieux albums de Cure etc… En dub français, les dernières productions qui nous ont le plus emballées sont « Modus Vivendi » de Zenzile et « Ashes to Ashes / Dub to Dub » de Brain Damage.
Muzzart : Vos textes sont principalement en anglais … avez-vous l’ambition d’exporter Aïzell hors de nos frontières (ou peut être l’avez-vous déjà fait) ?
On a déjà joué en Suisse, mais pour l’instant il faut déjà essayer de développer notre projet en France avant d’espérer pouvoir tourner à l’étranger. C’est une chose que l’on espère vraiment, et si l’occasion se présente, nous la saisirons…
Muzzart : Pouvez-vous nous présenter votre structure artistique (maison de disque, label, tourneur, manager etc …) ?
On est actuellement sur le label Slalom, distribué par Night & Day. Nous avons aussi un tourneur (3C). Nous sommes donc bien entourés, mais le meilleur conseil à donner, et la chose qu’il nous reste à faire en priorité, c’est de travailler et de jouer le plus possible.
Muzzart : Parlez-nous de votre concert à Bordeaux dernièrement au Sonart, qu’est-ce que vous pensez du public bordelais ?
Le public bordelais est très sympathique, on a quelques personnes qui commencent à nous suivre et on les remercie. Le concert du Son’art a été assez moyen pour nous, mais le contact avec le public était positif.
Muzzart : Quels sont les projets de Aïzell pour 2005/2006 : Festival pour l’été ? Album de prévu ?
On va tourner jusqu’en octobre pour défendre notre nouveau maxi, puis très vite se remettre à travailler sur un nouvel album.
Muzzart : Un dernier mot ?
Merci à toi et à tous ceux qui liront cet article…