Julie et le vélo qui pleure

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Tic tac tic tac, trois p’tites notes de musique, tic tac tic tac, trois p’tites notes qui trottent dans ma tête, tic tac, trotte le petit vélo, dans ma tête, trotte….


 


Voilà je suis rentré chez moi, le thé se prépare, 1h, je n’ai pas sommeil, et je remonte le fil de l’histoire.


 


Seule au piano, Julie, dés la première chanson pose le cadre. La voix est pleine, chaude et émouvante, comme si prés du lac dans le bois de Saint-Amand je m’étais endormi et je rêve, je rêve, je rêve que je suis au bord de la lune à compter les bulles de java, dés cet instant je sens que Julie va nous faire lâcher le guidon pour un beau et doux voyage.


  



Souviens toi, quand on partait de bon matin, les poches trouées, les voyelles dans le vent. C’est justement dans cet univers que nous emmène notre hôte. Julie, toute de noire vêtue, avec son vélo qui pleure autour d’elle. Vélo qui pleure quand, tout au plus bas, il faut remonter les pentes, et le vélo qui crie dans les descentes endiablées dans lesquelles il nous entraîne.


 


 


Un virage à gauche, et un mariage tzigane, se met en place, entre une contrebasse (Agnès DOHERTY), et une clarinette (Eric MONCOUCUT), un virage à droite, et les ailes de Mstislav s’ébrouent, quand le piano aux mains de Julie et le violoncelle (toujours Agnès) s’entremêlent.



Les percussions (Emmanuelle PERAN) se dévoilent les unes après les autres, sans fausses notes, rythmant les chansons sur le fil de la mise en scène, touchante et sautillante.


Les guitares (Folk ou électrique) tenues par Bruno FROUIN, sont tour à tour percussives et lancinantes, mélodiques et entêtantes, et parfois même nous glisse quelques mots venues d’ailleurs.


 



 







 Ce vélo qui pleure, pour qui ? Pour quoi ?


 


L’ensemble s’harmonise d’une manière remarquable par une kyrielle de petites trouvailles qui assaisonnent nos oreilles et remue notre Bokal.


 



« Je m’ennuie d’moi » pourrait bien faire office de dynamo pour éclairer les routes de Julie. Suivi de prés par « Petit frère », qui fait battre la chamade. On se sent pousser des ailes.


 


Après le rappel en rythme de cette troupe, la chanson se déjante avec « Crois-tu que ? » et on sent bien que ces cinq là en avait encore sous la pédale.


 



 « Que nos yeux soient lavés » (Nouvel Album 13 titres), nul doute qu’ils le seront à chaque fois que les chemins et les scènes nous en donnerons l’occasion.



Bon vent dans le dos !!!!


 


Fab’


 


http://myspace.com/julieetleveloquipleure