Youpi Ithak revient dans le game, pété du ciboulot, avec un quatrième album trippy as themselves. Le bazar a pour nom PILLS FOR TECHNO SAPIENS, The Outsider le place en pôle position de par sa folk riffeuse aux voix presque normales, de choix, que des poussées vers l’ailleurs mettent en relief. Départ top, que seconde Dancing in the sun et ses cuivres qui nappent chant en Français, syncopes free et délite textuel. PERFECT. Oh, y’a aussi des trucs d’Orient. Merveilleux. Ithak échappe à la classification, Physiological philosophy nous offre d’ailleurs un jazz sorti de ses gonds. Des airs pop se présentent, on dégote également des trouées d’un autre âge autres et accalmies flirtant avec le psyché. On n’est jamais tranquille, et on s’en réjouit. Le chat de Schrödinger, tel Primus, joue avec les genres. Félin.
Les pilules sont bonnes merci, Cash sex war funke et fusionne. L’inventivité est de mise, on connaît Ithak pour sa géniale versatilité. The messiah, bourrade bourrue de première…bourre, se pare d’électro et ça la fait groover sévère. Elle fait la dingue, la polka, et s’occupe de notre cas. Plus que bon. Agua del sol, funk des recoins, prolonge la fiesta. La capsule Ithak est bien loin partie, ses sons fusent et chopent la fièvre. Pareil pour nous. Under the volcano, entrainant, se saccade sans dire son nom. On y adhère, le reste n’est que littérature enfin il me semble. Le morceau rappe un peu, dubbe, s’amuse. Il change de route, on le suit dans ses détours. Les langues s’allient, Follow me please crachote une salve fonk d’entre les mouvances. Ithak serpente, reptile à trois têtes. Quand The terrorist, entre coups de bélier et ressacs cuivrés, de son fouillis de notes, ferme l’antre, PILLS FOR TECHNO SAPIENS a depuis longtemps récolté nos insistantes écoutes toutes pistes brouillées.