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    Home»ARTICLES»Italia 90 « Living Human Treasure » (Brace Yourself Records, 20 janvier 2023)
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    Italia 90 « Living Human Treasure » (Brace Yourself Records, 20 janvier 2023)

    Will DumWill Dum09/01/2023Updated:07/02/2023
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    Anglais, Italia 90 s’essaye à un rock zébré de bruit, inflammable, joué à onze reprises sur ce Living Human Treasure noisy, De Cut, ouverture cold et psyché bien noire, rythmée, à Harmony qui boucle le trip sur chants révoltés/assénés, on se régale d’une série sans concessions. Les sons indomptables en fusent, Leisure activites se syncope avec agitation. Lui aussi est froid, urgent, rageur. On y trouve, c’est une constante, des sonorités complètement tonnerre. En leur associant des notes plus légères, le groupe trouve une belle accroche. Il part, volontiers, dans le décor. Il envoie tout valser, Magdalene balafre tout lui aussi. Guitares volcaniques, cadence ondulante, groove d’une basse charnelle. Tout ce qu’il faut, en somme, pour capituler. Vagues post-punk, brailleries quasiment noise.

    Competition, pour le moins…compétitif, fait dans le massif incoercible. Les éruptions évoquent Sonic Youth, New factory part à toute vitesse et voit les voix se répondre. Il excelle, dans une veine à la Idles. L’incartade, on l’aura saisi, n’est jamais très loin. Tendu, jamais très sage, le clan repose les âmes, pourtant, quand arrive The MUMSNET Mambo. Funny bones réinjecte allant, traces cold-wave et soufre rock. Avec, ça et là, une pincée de mélodies sous pression bruitiste. Golgotha, en saccades innomables, ici psyché, là-bas grinçantes comme jamais, raffermit le tout et le ressenti qui va avec, favorable. Does He Dream? dépayse, place un boucan stylé. Le chant, encore, se met en évidence. Chanté-parlé, il attire l’oreille. On entend, comme souvent et en ornement, de belles ritournelles.

    Plus loin et à la fin Tales from beyond, avant le Harmony conclusif mentionné sur mes premières lignes, instaure une ultime galopade bien sentie, nappée d’accords vifs, portée par des vocaux encore volubiles. L’opus est une foutue belle surprise, tranchante et méchante, susceptible d’asseoir les mecs de Londres sur les cimes de leur mouvance (par ailleurs fort bien tenue). L’affaire est pliée, dans le sac et nous, on en prend plein le buffet, conformément à ce qu’on était précisément venu chercher à l’écoute de cette sauvage rondelle. Perfect!

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