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    Home»ARTICLES»Chroniques»Blind Delon « Chimères » (Icy Cold Records/Manic Depression Records, 11 septembre 2020).
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    Blind Delon « Chimères » (Icy Cold Records/Manic Depression Records, 11 septembre 2020).

    Will DumWill Dum19/11/2020
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    Issu de Toulouse, Blind Delon pratique une darkwave/cold-wave des plus obscurément jubilatoires, déjà balourdée sur Discipline (mars 2019), à consonance électro marquée, sur des morceaux de durée étendue. Ou bien avant sur Edouard (septembre 2016), suivant, cette fois, des temps bien plus brefs et instantanément cold. Avec Chimères, le trio devenu duo honore la seconde des deux tendances, nous fait don de trouvailles sonores récurrentes et dévoile du morceau fort en veux-tu en voilà, avec en première ligne Elle. Cold, donc, et plutôt frontal, doté d’une voix grave et de synthés aux motifs à la Rendez-Vous. Guitares et rythmique, dans l’urgence, se mettant tout autant en évidence. Cigarette, se consumant vivement, entre effluves synthétiques et notes froides, confirmant vaillamment dans l’instant qui suit. Le niveau est élevé, ce n’est certes pas une surprise mais il est bon de constater que Blind Delon, au fil d’un parcours fourni et jamais immuable, continue à frapper fort. A l’issue de tout juste deux titres, on les tient à nouveau en haute estime.

    Sinistrose (feat. Cathedrale, d’autres messieurs valeureux issus de la même cité du sud), de guitares ayant les crocs en chants associés, ne décélère pas. J’entends un rien de batcave, à moins que mon goût pour la mouvance en question ne me trahisse, dans le morceau. Peu importe finalement: retenons avant toute chose que Blind Delon s’engouffre ici sous la voute des « coldeux » qui font tout remarquablement bien. Tes lèvres, plus climatique, puis mid-tempo avant de complètement -ou presque- lâcher la rampe, tranche avec les plages précédentes tout en s’en voulant le parfait complément. On y profite, « as usual » diraient les brittons, de sonorités qui nous mettent dans une froide joie. Profitons-en comme il se doit, l’effort inclut au final huit titres qui s’enchainent sans baisse qualitative. Loin de là.

    Ainsi Mourir seul, fort de sons qui flirtent avec New Order, celui qui lorgne coté pop sans s’y fourvoyer, s’impose en tube imparable. Les six-cordes y envoient, franchement, effrontément. La basse est grasse, elle incite à des mouvements de danse. Trop bon. Et Français, alors tu parles si on aimera….à outrance et jusqu’à l’Outrage, équivalent d’un Frustration dans son énergie punk et ses riffs-silex. Saperlipopette, Elizabeth, ta couronne en tombe! Furie vocale, immédiateté, claviers bavards, c’est bon on y est. Nul besoin d’ergoter, c’est pas fait pour ceux qui sniffent de la bergamote. Noire (feat. Girl sweat), comme un The Cure ère Faith, développe un climat insidieux. Encore du bon, from Toulouse, qui sort sur deux labels parmi les plus significatifs du territoire: Icy Cold Records et Manic Depression Records. Une envolée acidulée, presque psyché, clôture la chanson.

    Le gâteau est chaud, il reste toutefois une dernière ritournelle à ingurgiter avant la fin de la dégustation. Tu Vois Le Monde (feat. Marius Mermet & Paulie Jan) termine donc, dans une brume qui s’emballe après avoir disséminé sa vapeur, sur des tons dark mouchetés de pulsions électro. Chimères est un incontournable, incontestable et sans un pet de surcharge, qui vient se joindre à la cohorte des albums de haute volée acquérables sur les labels précités.

    Bandcamp Blind Delon Bandcamp Icy Cold Records Bandcamp Manic Depression Records

    Blind Delon Chimères Icy Cold Records Manic Depression
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