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    Home»ARTICLES»Chroniques»Lüderitz « Pas la peine de fuir » (Autoproduit, 18 mars 2025)
    Chroniques

    Lüderitz « Pas la peine de fuir » (Autoproduit, 18 mars 2025)

    Will DumWill Dum08/04/2025
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    Porté par des textes poétiques aux images fortes. Lüderitz creuse un sillon original dans lequel s’entrechoquent la geste cold-wave, les vibrations électroniques et les urgences d’un rock francophone lettré. Rien qu’à lire ça nous chope l’envie et quoiqu’il en soit Pas la peine de fuir, le projet de l’est d’en France nous régale d’une série qui capture. Droit dans le mur il débute, cold et racé dans le verbe. Et si lucide. Du son d’antan, d’époque, relifté avec talent et sans en éteindre l’authenticité. Pour vous servir Black Life Matière (feat. Norma Loy, tout de même!), cold aussi finaude qu’appuyée. Entre les mots de marque et la parure musicale magistrale, on reste en phase. Les synthés sèment leur poudre, le guest type les vocaux et le tout fait mouche. Pas la peine de fuir, éponyme, dénonce le théâtre de la life. Electro-pop, cold ça va de soi, il se pare d’excès sonores épars. Protée, lancinant, largue une quatrième tirée de même portée, même que des bazars quasi hip-hop aux confins de la noise s’en barrent. Lüderitz suinte le vrai.

    Conquis je poursuis, Obsolète Boomer Syndromes me cueille entre texte superbement désenchanté et volutes de keyboards sacrément entêtantes. On croit freiner mais à vrai dire, Lüderitz au dessus du tas, qualitativement supérieur. Le morceau narre, jamais ne se marre. La tristesse se communique, elle nous sauvera même. Vincent Fallacara (Vox- Guitars – Bass – Bass VI – Keys – Loops – E-bow – Programming) et DoKtor Alexis Boxmann (TR808 – TR707 – Alesis HR16 – AKAI MPC live), aidés ici par Chelsea Reed (Vox on track n°2.) et Usher San (Additionnal Keys on track n°2), font sensation et désillusion. Ca leur sied grave.

    Si les symptômes persistent alors soyez rassurés, c’est que tout va -musicalement- bien. Cold, pas loin du goth, la livraison persuade. Ses syllabes évoquent, foutrement stylées. S.F.J.L a le bon goût de bien finir, je n’en doutais guère. Subtil il s’envole sans hâte, sobre, pour de son climat à la The Cure, enfin dans certains sons, sacrer ce Pas la peine de fuir qui nous retient sans avoir à forcer la dose, avantagé par huit créations où passion, véracité et plume de haut vol assurent une excellence continuelle.

    Lüderitz Pas la peine de fuir
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