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    Home»ARTICLES»Chroniques»BEAK> « >>>> » (Invada Records, 28 mai 2024)
    Chroniques

    BEAK> « >>>> » (Invada Records, 28 mai 2024)

    Will DumWill Dum30/05/2024
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    Avec ce >>>> Beak>, le groupe de Geoff Barrow, Billy Fuller et Matt Williams, livre son premier album en six ans. L’attente n’aura pas été vaine, on sait les trois hommes enclins à nous dessiner des atmosphères perchées et variées dont on s’entichera. C’est donc le cas ici, sur neuf plages que Strawberry Line ouvre dans une hypnotique spatialité. Le morceau soudain ondule, se syncope, s’élève pour ne plus retomber. Effluve initiale de belle portée, traversée de sons dark, elle précède The Seal et son kraut également céleste, mais rythmé. BEAK>, très vite, sème ses effets. Ses sonorités volent, vivement ou plus légèrement, jusqu’à nous capturer. Des breaks pointent, bien amenés. Depuis Bristol, épars mais précieux, le projet n’en fait qu’à sa tête mais de ce fait, met les nôtres en fête. Windmill Hill, en volutes vertigineuses, apporte une touche psyché de (très) bon aloi. Puis Denim, dans les cieux et de teneur fine, séduit en dévoilant un terme noisy aux guitares silex. >>>> se situe dans ces sphères où trônent, connus et reconnus, les projets au dessus de la mêlée.


    Photo Hollin Jones

    Hungry Are We, qui m’évoque Pink Floyd, songe et lentement monte, sans animosité. Sur son second volet, toutefois, il oscille plus vivement. Ah Yeh le suit sur des tons plus abrupts, un brin tribaux, qui à leur tour emmènent ailleurs. BEAK> chloroforme, conçoit une matière qui jamais ne déçoit. De droit elle lui revient, fruit de son fertile esprit. Bloody Miles, par dessus les nuages, après ça plus vivace, aux basses pulsantes, agrémente un disque abouti, d’une valeur qu’on ne peut remettre en cause. Il se danse et se pense, se rêve aussi, doté de moults passages qui font se clore les yeux. On y est bien, soumis aux idées d’un BEAK> extrêmement créatif.

    Secrets, cold et alerte, maintient le cap. Ses spirales dépaysent. Sans faute de goût BEAK>, valeureux, assure un produit fini. Cellophane, vaporeux, dont la fin enfle et percute franchement, s’en vient clore un chapitre intégralement marquant. Une étape à nouveau éloquente du parcours d’une formation référence, détentrice d’un son personnel et continuellement attrayant dont même la « cover », en l’occurrence, interpelle et chatouille l’imaginaire.

    BEAK> Invada Records
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