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    Home»ARTICLES»Chroniques»Chouk Bwa & The Ångstromers « Somanti » (Les Disques Bongo Joe, 6 octobre 2023)
    Chroniques

    Chouk Bwa & The Ångstromers « Somanti » (Les Disques Bongo Joe, 6 octobre 2023)

    Will DumWill Dum12/10/2023
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    Vodou haïtien typé (Chouk Bwa), expérimentations électroniques remuantes (The Ångstromers). L’union est singulière, elle a déjà enfanté un opus de marque. Ce Somanti l’est aussi, ses percus l’endiablent et ses chants incantent avec ferveur. L’électro le fait pulser; d’emblée Somanti, éponyme, psyché et brouillardeux, puis jonché de rythmes puissants, illustre la différence du rendu. Dynamique, l’album surprend et entraine dans ses transes, venues de loin. Monche Pyè, d’une force similaire, malmène ses tambours. L’alliance est exutoire, quête d’espoir, rage contre l’époque. Ca la renforce, elle y trouve grande force. Elle sonne juste, en dépit de sa nouveauté. Agwetawoyo le confirme, sur ce disque les vocaux unis m’évoquent les excellents BCUC. L’approche est comparable, elle tend à la transe et libère toute forme de mal. Elle est collective, audacieuse, fédératrice aussi. Vini Wè M, tranchant, me rappelle, lui, Ifriqiyya Electrique.

    On y trouve son compte, gagné par l’impact. A qui aime le vrai, le sans-fausseté, Chouk Bwa & The Ångstromers s’impose. Ecouté fort, Somanti fait trembler les murs. A sa moitié Fèy Nan Bwa, d’un groove incoercible, étend le trip. Kimelem n’en fait pas moins, dans une avalanche habitée. La phase, l’état second ne risque pas de s’éteindre, il a le feu sacré et le propage à qui veut bien s’y chauffer. La source est sûre, Sala se déploie selon les règles en vigueur. Il donne de la voix, avec véhémence. Il implose, explose, sans limite d’accroche. La furie, au delà des sons, se fait entendre. Elle se pare, pour exister, d’un écrin inédit.

    En dernier lieu ou presque Kote Nap Mete Lwa Yo, plus tranquille, privilégie les chants. Il est en nerfs, en spirales d’obédience psyché. On délaisse, l’espace d’une composition, l’allant des percussions. Celles-ci, reines, ressurgissent à l’occasion du terminal et trépidant Viyaya Keke. Une fin appuyée, en ruades sourdes, digne de la clique rassemblée ici. Somanti sort chez Bongo Joe, il y a sa juste place et y étale, merveilleux, son hybride humain et musical désormais complètement légitime.

    Chouk Bwa & The Ångstromers Les disques Bongo Joe Somanti
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