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    Home»ARTICLES»Live Reports»Rock électrique et poussées garage yé-yé de choix, avec Parlor Snakes et Alvilda, à la Manufacture (Saint Quentin-02, 11 mars 2022).
    Live Reports

    Rock électrique et poussées garage yé-yé de choix, avec Parlor Snakes et Alvilda, à la Manufacture (Saint Quentin-02, 11 mars 2022).

    Will DumWill Dum13/03/2022Updated:13/03/2022
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    La dernière soirée Bang Bang à laquelle j’ai pu assister, à la « Manu » de Saint Quentin, conviait Sad Girl et The Darts, en novembre 2019. Autant dire une éternité et ce fut avec un vif plaisir que nous fendîmes le bitume vers la cité axonaise, sandwichs du CROUS dans la gamelle. Alvilda, quatuor de dames parisiennes au registre pétillant, d’obédience 60’s doté de mélodies enjouées, ouvrant le bal alors que Parlor Snakes, emmené par la survoltée Eugénie Alquezar, trônait en tête d’affiche pour assurer un évènement par deux fois annulé. Passé le bonheur de retrouver Cédric Barré, Jérôme et Denis aussi (notons que Fil et Vince, de l’ ASCA de Beauvais, sont aussi présents), puis d’autres, d’empoigner le sésame photo, j’eus sûrement l’air d’un enfant dans la (re)découverte en investissant la salle obscure du quartier de Vermand. C’est l’un de mes repères, de mes repaires aussi. J’y ai vu, déjà, moults lives marquants. Impatience, je règle l’appareil 15 fois de suite, histoire d’être sur. Du coup, me voilà dans l’incertain. Mais les filles d’ Alvilda déboulent, belles et (légèrement) rebelles.


    Alvilda.

    Charmeusement espiègles, elle joueront un set court mais influent, émaillé de compositions aux mélopées rétro que percute une énergie tantôt garage, tantôt surfy, ainsi qu’une bonne humeur bien vite communicative. Ca se boit comme du petit laid, ça s’apprécie d’autant plus que ça se passe de fioritures, exécuté en un temps réduit qui permet de n’en point décrocher. Alvilda est une découverte à ne pas négliger, sans complexité, au registre à étayer, certes, mais déjà armée de chansons qu’on retient. La salle, bien garnie, acclame les Franciliennes à juste titre. Aux carrefour des époques, à la croisée des styles, leurs morceaux font mouche. Voilà ce que nous attendions: à savoir une mise en bouche sincère et de qualité, ayant le mérite de convaincre de bout en bout, avant la tension rock émanant de Parlor Snakes. Qui d’emblée, dans l’intensité incoercible, débâche une force de frappe aux allures de bourrasque exutoire. Darkness rises, frontal et effronté. Puis Das meer, aux riffs frénétiques sur fond d’Eugénie en folie. Laquelle, tout au long du set, n’aura de cesse de nous régaler de ses postures canailles, dans l’implication la plus totale. Aussi tigresse que par instants doucereuse, entourée par trois gaillards eux aussi au taquet, dans l’unité, elle mène le bal et ce dernier gifle, soniquement, une assemblée comblée.


    Parlor Snakes.

    On en redemande: jusqu’au Frequency saccadé final, au terme noise speedé, on aura droit comme pour Alvildar à une prestation brève et hautement persuasive. Incisive aussi, de A à Z, avec ça et là une poignée de temps plus « posés ». Parlor Snakes ressert l’étreinte et n’ayez crainte, c’est du millésimé qu’il nous crache ce soir. Delicate creatures, mélodiquement psyché, vrillé aussi, en remet une louche à l’instar de Man is the night, avant lui, au chant Blondiesque greffé à un rock impétueux. Parlor Snakes, soudé et remonté, transcende les titres de ses disques, eux aussi de taille. Wonderland, entre airs pop et déflagrations sans vergogne, marie psychédélisme et cadence dans l’insistance, pas loin du krautrock. The ritual flirte avec le blues, rude comme il peut faire dans le subtil et, comme souvent, dans une jouissive tension, ici bridée. End of love, poppy sans être poli, vivace, achève de convaincre le parterre de fidèles. Ca fuzze et ça fuse, c’est gorgé de sève rock. Visuellement, c’est la même régalade. La « Manu« , dans l’extase, se fait secouer jusqu’à s’en trémousser.


    Parlor Snakes.

    Electrique, Parlor Snakes distribue les coups de trique. Il a le riff qui griffe: son discours est rock, ouvertement, mais ratisse assez large pour contourner l’uniformité. Sa valeur est énorme, son impact se refuse à retomber. Scéniquement réputé, il valide les nombreuses louanges qu’à l’issue de ses venues, on lui attribue. Je n’en espérais pas tant, je pressentais un choc mais pas cette intensité, ce muscle rock compact et inendiguable. Ca se termine en trombe, le groupe salue et disparait aussi prestement qu’il a joué son set. On se rassemble, on débriefe. Certains étaient déjà à Béthune, la veille. Ces chanceux, il y aurait de quoi les jalouser. Nous sommes en tous les cas d’accord, sans exception aucune, pour plébisciter le concert de ce vendredi, dru et vigoureux. Un live où les compositions jouées ont bénéficié, de manière audible et extrêmement profitable, d’un regain d’intensité de nature à élever un jeu déjà diablement accrocheur.


    Parlor Snakes.

    Photos Will Dum.

    Alvildar Eugénie Alquezar La Manufacture Parlor Snakes
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