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    Home»ARTICLES»Chroniques»No Joy « Motherhood » (21 août 2020, Joyful Noise/Modulor).
    Chroniques

    No Joy « Motherhood » (21 août 2020, Joyful Noise/Modulor).

    Will DumWill Dum31/08/2020
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    Au sein du projet No Joy, mené par Jasamine White-Gluz depuis une dizaine d’année, nombreuses sont les voies suivies pour, au bout du compte, se renouveler sans se discréditer. Pour ce Motherhood, premier album depuis cinq ans, Jasamine s’appuie sur ce qu’elle a pu apprendre, niveau synthés, auprès de Sonic Boom. Elle y adjoint des guitares, tantôt brutes, tantôt vaporeuses, et trousse un album de qualité, parfois éclaté certes, mais aussi très varié. Les trames shoegaze sont toujours de mise, mais prennent des airs trip-hop ou encore transe, plutôt bien amenés. Les collaborations sont en nombre, on trouve dans la liste: Jorge Elbrecht (Ariel Pink, Sky Ferreira, Japanese Breakfast), qui assure co-production et multi-instrumentation; Madeleine Campbell, auteure du zine Women In Sound, officie en tant qu’ingénieure son, avec Chris Walla (Death Cab for Cutie). A cela s’ajoutent le batteur Jamie Thompson (Islands, Esmerine), qui a traduit ses idées rythmiques en performances percutantes et a ramené ses boîtes à rythmes self-made, ainsi que Tara McLeod (Kittie), qui effectue ses débuts avec le groupe et tient aussi bien la guitare que le banjo. Voilà pour les intervenants, qui à partir de Birthmark, le titre introductif, font dans l’éthéré saccadé, au chant doucereux, qui s’anime sous le joug de bruits frontaux.

    On débute bien, l’énergie se fait ensuite plus directe; Dream Rats et sa batterie folle, partie au galop, balance un shoegaze qui n’aurait pas dépareillé chez A Place To Bury Strangers dans ses moments les plus « clairs ». Déjà, le spectre s’élargit. La Canadienne le rend attractif, Nothing Will Hurt alliant le dansant, le brumeux et des sons flirtant avec les 80’s. On ne s’interdit rien, en artiste autonome dans ses orientations. Four navigue entre guitares menaçantes et crachin noisy, puis il ondule, quasiment trip-hop. Il faut suivre, c’est un fait, mais le chemin emprunté est digne d’intérêt.

    Ageless, alerte, vocalement « flou », porteur de sons spatiaux, voit No Joy perdurer. En qualité. Il impose une gamme qui, quand survient Why Mothers Die, se fait d’abord contemplative. Le format est très dream-pop, un peu trop à mon goût mais heureusement, le fond est lui plus amer. On s’enfonce, ici, dans une réitération psyché qui fait son petit effet. Sur le plan sonore, on n’est d’ailleurs jamais rangé. L’écart guette, les bruits inédits sont fréquents. Happy Bleeding y recourt donc, ses guitares assurant le contrepoint bourru de son étoffe première. Il faudra, de façon sûre, plus d’une écoute pour tout capter. Mais à l’issue, satisfaction garantie. A qui aime rêvasser, Signal Lights conviendra. Dans un premier temps car ensuite, il se hérisse, installe des flux sonores incoercibles…avant de « songer » à nouveau. Tout est bon sur ce Motherhood, Fish use de riffs puissants qu’il couple à son envolée. Si la dominante est shoegaze, l’horizon déploie des ailes larges. Primal Curse oscille, lancinant puis cadencé.

    Rien, quand on persiste dans l’écoute et qu’on s’investit dans celle-ci, n’est à écarter. La fin de Motherhood, sous la forme d’un Kidder entre Cocteau Twins et My Bloody Valentine, est de la même teneur que le reste. No Joy est ingénieux, versatile, mais extrêmement cohérent. L’expérience accumulée au fil de son parcours lui permet un rendu novateur, personnel pourtant, qui renforce son identité et étend son avancée. Acquisition conseillée donc, pour un opus réellement attrayant et ne cédant jamais à la prévisibilité.

    Bandcamp No Joy

    Bandcamp Joyful Noise

    Site Modulor Records

    Jasamine White-Gluz Joyful Noise Recordings Modulor Motherhood No Joy
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