Close Menu
    connexion
    • Connexion
    • Flux des publications
    • Flux des commentaires
    • Site de WordPress-FR
    Facebook X (Twitter) Instagram
    MUZZART
    Facebook X (Twitter) Instagram
    Connexion
    • NEWS
    • Concours
    • Chroniques
    • Interviews
    • Live Reports
    • Photo Reports
    MUZZART
    Home»ARTICLES»Chroniques»Apple Jelly « Die, Motherfucker, Die !!! » (25 septembre 2020, Nobody Can See Us/Believe Music).
    Chroniques

    Apple Jelly « Die, Motherfucker, Die !!! » (25 septembre 2020, Nobody Can See Us/Believe Music).

    Will DumWill Dum26/08/2020
    Facebook Twitter Pinterest Email Telegram Copy Link
    Share
    Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email Telegram Copy Link

    Lyonnais, Apple Jelly s’inscrit dans une axe Hot Chip/LCD Soundsystem, qui se nourrit aussi de la Factory, du cinéma et de l’art contemporain. Avec ce Die, Motherfucker, Die !!! enregistré, à l’origine, en…2013, et suite à une période contrastée, le groupe revient avec une perle, jouée live des années durant. Dix morceaux dopants et galvanisants le lient à l’auditeur, qui en aura très vite pour ses pesetas. Et qui dansera comme un pantin désarticulé, dès que retentira l’éponyme Die, Motherfucker, Die !!!, chargé d’ouvrir le bal. Basse au groove fou et synthés en spirale, voix à la James Murphy, les Rhodaniens ne dépareilleraient pas chez DFA Records. Die, Motherfucker, Die !!!, se met-on à bramer d’entrée de jeu. Au son des claviers qui virevoltent, de cette pluie de sons enivrants. Le tout sur plus de sept minutes, alors si après ça t’as pas ta dose, le remonté Control t’en remet une belle truelle dans le bassin. Dans une électro-rock vitaminée, aux gimmicks ravageurs, Apple Jelly pose là un album qui ponctue brillamment la reprise des affaires. Walking bass, funky et discoïde, chanté dans l’aigu, délaisse la vitesse mais imprime le même désir de reviens-y que les morceaux introductifs.

    Synchronized, après, donc, ce titre qui diffère, fait reluire des synthés 80’s. Voix, presque, de crooner et, à nouveau, sonorités qu’on boira jusqu’à plus soif s’acoquinent. Il y a des airs de Rebotini, de Depeche Mode, dans le son comme dans l’intonation. Ici aussi, on chantera le refrain, simple et entêtant, sous la douche comme au volant. Die, Motherfucker, Die !!! est une enfilade de chansons à la qualité optimale. Leaving 2012, aussi céleste que soutenu, bien étayé (c’est une constante chez Apple Jelly), se veut exotique. L’horizon n’est pas fermé; au contraire, il reste ouvert à tout type de « bruit » naissant de l’imagination productive de la formation de la banlieue lyonnaise.

    Bruno Preynat, notons-le, a repris le mix de l’opus, en actualisant adroitement le rendu. Ca le renforce, ça lui donne d’autant plus de pouvoir d’accroche. Dance with me s’ajoute à la brouettée des réussites, entre chants changeants et, mazette qu’ils sont bons dans cet exercice ceux-là, sons vraiment trop bons. Avec, à la clé, des ambiances variées sans dommage aucun pour la bonne tenue du bazar. Sur cette plage, arrive un break psyché, avant que la machine ne reparte de plus belle. Take it leave it déboule ensuite, percutant, sous l’effet d’une quatre-cordes qui bondit. Je remue le tronc en écrivant, comme quoi Die, Motherfucker, Die !!! est, aussi, un disque physique. En plus de s’adresser aux gambettes, il ne laissera pas l’esprit indifférent. C’est désormais « Take it, or leeeave it! » que je crie, à c’t’heure personne ne me dira de la fermer. Et puis pas envie, de toute façon.

    Surtout que Girls of Paris, saccadé et sensuel, me prend ensuite dans sa nasse. Basse charnue, voix encore une fois en relief, ornement malin. Tout prend bien, aucun temps mort ne viendra entamer le bel effort que Money me, qui traite de l’argent à la fois comme d’une religion et comme le combustible nécessaire pour faire tourner notre société, vient catapulter plus haut encore. Pour le coup, on est dans de l’électro fulgurante, qui se hisse vers le top of the mountain. This is the end of our age, à la Young Gods dans ses élans brumeux, s’échappe ensuite vers une approche plus marquée. Avec, comme de coutume, ce groove qui sollicitera le bas du corps. Et le reste. This is the end of the record, également. A regrets, on laisse le morceau trouver son terme. Avant de se remettre, goulûment, ce premier tube éponyme qui lance la danse.

    La société en bout de course est un thème récurrent chez Apple Jelly, elle sert toutefois l’intérêt d’un album destiné au haut du panier. Le clique, elle, est loin de s’essouffler. Elle dispose d’un carnet de « songs » imprenable, qu’elle jouera sans nul doute avec une intensité décuplée par le manque actuel de live. Gros coup donc, pour les gars de Lyon, que ces dix tracks aux allures de machine à plaisir auditif durable.

    Site Apple Jelly

    Bandcamp Apple Jelly

    Apple Jelly Believe Music Die Motherfucker ! Die !!! Nobody Can See Us
    Share. Facebook Twitter Telegram Email Copy Link
    Previous ArticleChiens de Faïence « Fail & Foil » (11 septembre 2020, Hellzapoppin Records/Howlin Banana Records[K7]/Safe In The Rain Records[CD]).
    Next Article Watertank « Silent Running » (Atypeek Music, 4 septembre 2020).
    Will Dum

    Related Posts

    TVOD « Party Time » (Mothland, 9 mai 2025)

    14/05/2025 Chroniques

    Sissy Doutsiou « Προσβολή Δημoσίας Αιδούς » (Inner Ear, 9 mai 2025)

    09/05/2025 Chroniques

    Das Kinn « Ruinenkampf » (Bureau B/Bigwax, 2 Mai 2025)

    09/05/2025 Chroniques
    Rechercher
    Derniers Articles

    Post-punk noise certifié, avec Naked Soft Men puis Wizard, à la Lune des Pirates (Amiens-80, 15 mai 2025)

    16/05/2025

    Concours: deux pass à gagner pour les 2 soirées Première Escale 2025!

    14/05/2025

    TVOD « Party Time » (Mothland, 9 mai 2025)

    14/05/2025
    Facebook X (Twitter) Instagram
    • Contacts
    © 2025 MUZZART. Designed by ThemeSphere.

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    Sign In or Register

    Welcome Back!

    Login to your account below.

    Lost password?