Close Menu
    connexion
    • Connexion
    • Flux des publications
    • Flux des commentaires
    • Site de WordPress-FR
    Facebook X (Twitter) Instagram
    MUZZART
    Facebook X (Twitter) Instagram
    Connexion
    • NEWS
    • Concours
    • Chroniques
    • Interviews
    • Live Reports
    • Photo Reports
    MUZZART
    Home»ARTICLES»Chroniques»Follow Me Not « Vanishing smile » (20 janvier 2020, Unknown Pleasures Records)
    Chroniques

    Follow Me Not « Vanishing smile » (20 janvier 2020, Unknown Pleasures Records)

    Will DumWill Dum03/01/2020
    Facebook Twitter Pinterest Email Telegram Copy Link
    Share
    Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email Telegram Copy Link

    Follow Me Not? En v’là une bonne, comme on dit par chez nous. Avec un tel album, difficile de le concevoir! Parce que ces 2 là, de Quimperlé -bretons jusqu’au bout du crachin-, déjà, sont présents depuis un moment, ce qui les crédibilise. Et que leurs « releases » (vous noterez mon anglicisme très racoleur), celle-ci étant prévue dans quelques semaines, méritent des écoutes en pluie. Mais revenons à ce duo, qui à l’origine tenait en un projet solo lancé par Nicolas Guerroué (ex animateur de l’émission Black Planet sur Radio Méduse à Lorient, ex président de l’asso Clysen). Lequel devint duo à l’arrivée, en mars 2016, du bassiste Mik Chevalier (ex October 27th, groupe coldwave de Quimper).

    Arrivèrent alors les concerts (ouverture pour les Stranglers, Modern English, Spleen XXX, Tchewsky & Wood et j’en passe: qu’est-ce t’en penses Hortense?), le projet évoluant jusqu’à trouver son apogée sur ce Vanishing smile impeccable, ni plus ni moins que le 6ème opus de ce combo soi-disant « à ne pas suivre ». Qui se ment à lui-même en livrant sans plus attendre un Reason cold digne des formations de l’époque ciblée, étayé par des synthés qui ne font pas n’importe quoi. Un premier délice où voix et guitares déflagrantes s’incrustent, dont l’écorce mélodique est à la fois âpre et avenante. Ces gars-là sont des vrais, leur parcours et plus encore, cet album Authentik (clin d’oeil à NTM, rien à voir certes mais c’était une fois de plus pour étaler ma science de rock critic « impliqué ») à souhait le prouvent sans jamais dérailler. Walls, qui lorgne côté post-punk tout en faisant valoir des incrustations claires, des claviers encore une fois d’un bel apport, fait à son tour la différence, parachevant un début d’album prometteur à l’extrême.

    L’éponyme Vanishing smile, cold-pop façon Motorama en son début (sauf que, ironie du sort, Follow Me Not était là avant), porteur d’une mélancolie transmissible, met à mal toute crainte de voir les Bretons se ramasser. D’autant que Bliss, qui me rappelle James ou encore Thousand Yard Stare en plus ombrageux dans le chant, nous jette sa finesse remuante à la face. Follow Me Not attestant de surcroît que la qualité n’est pas le simple apanage de la capitale; on la trouve aussi et surtout, en quantité pas forcément limitée, dans des terres plus reculées. Dont le climat capricieux trouve, avec le crachin à la Jesus and Mary Chain de When winter’s gone, la plus adaptée des illustrations. Entre Darklands et Psychocandy, les 2 hommes tirent le meilleur, ici, d’un courant noisy qu’ils ont assimilé avec le doigté des plus grands. Et comme si ça ne suffisait pas, Careless honore lui aussi les frangins écossais, option Damage and joy ou encore Honey’s dead. Les références, en plus d’être sans équivalent, sont pour le coup égalées d’un point de vue fiabilité. On ne s’ennuie de plus jamais, la paire ayant pour habitude d’agir sur un mode opératoire vivace.

    On ne s’étonnera donc pas de l’allant cold sensible de Sunday, où les synthés traversent le vent. Délicat dans ses penchants froids, il précède Dreaming qui, lui, me dit Stoned and dethroned. Scintillement mélodique, ressenti évident, rythme tenace, bon bref, c’est une pépite supplémentaire que les Finistériens nous servent là. Et ils en rajoutent, les bougres, avec la cold-wave de My pulse. On entend, ça et là, une brise shoegaze légère qui elle aussi nous réjouit. Strange strangers, plus lent, met en exergue l’option atmosphérique du groupe. Qu’on suivra évidemment, en dépit de sa demande qu’on imagine trompeuse, au motif qu’il excelle dans tout ce qu’il conçoit. Farewell, délicat, bordé de motifs fins avant d’imposer des secousses noisy du plus bel accabit, mettant fin à un Vanishing smile supérieur, signé par 2 hommes au talent considérable.

    Bandcamp Unknown Pleasures Records

    Bandcamp Follow Me Not

    Follow Me Not Mik Chevalier Nicolas Guerroué Unknown Pleasures Records
    Share. Facebook Twitter Telegram Email Copy Link
    Previous ArticleTurnover « Altogether » (14 février 2020, Run for Cover Records/Differ Ant).
    Next Article The Guru Guru « Point fingers » (31 janvier 2020, Luik Records/Grabuge Records)
    Will Dum

    Related Posts

    Ellah A. Thaun « THE SEMINAL RECORD OF ELLAH A. THAUN » (Flippin’ Freaks Records/Incisive Records/Howlin’ Banana Records, 16 mai 2025)

    17/05/2025 Chroniques

    TVOD « Party Time » (Mothland, 9 mai 2025)

    14/05/2025 Chroniques

    Sissy Doutsiou « Προσβολή Δημoσίας Αιδούς » (Inner Ear, 9 mai 2025)

    09/05/2025 Chroniques
    Rechercher
    Derniers Articles

    Ellah A. Thaun « THE SEMINAL RECORD OF ELLAH A. THAUN » (Flippin’ Freaks Records/Incisive Records/Howlin’ Banana Records, 16 mai 2025)

    17/05/2025

    Post-punk noise certifié, avec Naked Soft Men puis Wizard, à la Lune des Pirates (Amiens-80, 15 mai 2025)

    16/05/2025

    Concours: deux pass à gagner pour les 2 soirées Première Escale 2025!

    14/05/2025
    Facebook X (Twitter) Instagram
    • Contacts
    © 2025 MUZZART. Designed by ThemeSphere.

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    Sign In or Register

    Welcome Back!

    Login to your account below.

    Lost password?