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    Home»ARTICLES»Edgär – Persona
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    Edgär – Persona

    Will DumWill Dum20/12/2016
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    On les attendait ces deux-là, autrefois mobilisés sous deux bannières différentes, maintenant réunis sous l’étendard électro-pop d’Edgär et forts, déjà, de dates révélatrices.
    Antoine Brun et Ronan Mézière donc, les deux penseurs sonores , nous régalent d’un EP de cinq morceaux, qu’ils appelleront Persona et qui d’emblée, sur sa pochette, attire le regard puisque celle-ci représente une enfant au regard à la fois curieux et inquiet.
    Passé, donc, l’observation de l’emballage, on passe au rendu. La délicatesse enveloppante et rassurante de Two trees s’empare de toi, le morceau passe d’un rythme saccadé à une cadence plus marquée, les voix s’unissent, c’est à la fois beau, spatial et rêveur. Une entrée en matière sans plantage pour la paire qui ne va s’arrêter en si bon chemin et qui avec The paintor va accentuer la tension, monter en intensité pour investir des territoires moins « nuageux ». Ne cherche pas à résister, la pop douce-amère d’Edgär ne te laissera pas ce loisir. Sertie de claviers qui t’embarquent, elle oscille entre emportement et retenue, fait valoir sa prestance vocale et son bel habillage. Sur Teacup, magnifique exercice d’une légèreté qui, encore, te gagne, nous gagne. Edgär à le sens du détail, de l’étayage, et use de discrètes guitares sur ce morceau qui met brillamment fin à la face A  de son EP.
    On entend alors un Slow motion fait de la même étoffe, mais piqué par des guitares délectables qui lorgnent du côté du rock. Belle incursion dans un domaine où les synthés, bien utilisés, ont la part belle et soulignent efficacement la complicité entre les chants. Des breaks haut perchés apportent un crédit supplémentaire à l’ensemble, qu’on risque de faire « bouffer » de façon récurrente à nos mange-disques. L’ultime plaisir émanant de The hunter, qui prend son envol de façon lascive et progressive, découpé dans la soie, dont les soubresauts, une fois de plus, nous font décoller avant que le tempo se mette à grimper. Le boulot est donc excellent, Edgär aurait même pu y inclure le non moins bon et fougueux Television ou l’enchanteur Different sights mais qu’importe, les oiseaux de nuit les verront, ou les ont vus, live. Avec, en support sonore, ce Persona porteur, justement, d’une réelle personnalité doublée d’une grosse qualité.
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