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    Interviews

    Interview de Simon, d’Araki Records

    Will DumWill Dum18/11/2024Updated:18/11/2024
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    Label indé par excellence, Araki répond à Will Dum par le biais de Simon, son « boss » très affairé….

    1. Quand et comment Araki a t-il vu le jour ?

    En 2013, j’ai créé le label « Becoq Records », très axé musique expérimentale, avec mon frangin. On adorait organiser des concerts, écouter des groupes, se réunir le week-end pour coller des pochettes de CD’s. C’était le pied, et ça l’est encore puisque ce label existe toujours !

    Deux ans plus tard, j’avais envie de sortir des groupes plus accessibles au grand public et de créer enfin un label rentable, hahahahah la blague, j’ai vite déchanté ! Le label Araki est né comme ça, presque d’un trop plein d’énergie.

    2. Constatez-vous une différence, entre les débuts d’Araki et maintenant, en termes de « tenue » du label et de manière globale ?

    Sur la tenue du label, il n’y a aucune différence; je fonctionne comme à ses débuts, dès qu’un groupe me plaît je suis à fond pour l’aider à sortir sa musique ! J’ai remarqué en revanche que je me prends moins la tête sur les réponses aux groupes qui ne me plaisent pas. Avant je tournais autour du pot ou je trouvais une vieille excuse pour ne pas sortir l’album, car je n’osais pas dire que la musique ne me plaisait pas. Maintenant j’y arrive. 

    3. Dans le parcours d’Araki jusqu’alors, quels ont été les temps forts et à contrario, les éventuels moments de doute ou de galère ?

    Je n’ai jamais eu de galère car le label n’est pas mon boulot, je suis libre de continuer ou d’arrêter quand je veux mais je reconnais que j’ai eu quelques moments de doute !! Par exemple, quand je regarde mon sous-sol rempli de vinyles, je me dis ; « C’est une sacrée quantité de plastique que t’as là, bravo pour la planète , et qu’est-ce que tu vas foutre de tout ça ?! », puis je reçois une proposition de groupe qui me transporte et je craque à nouveau !

    Je songe parfois à ne faire que du numérique, mais ça ne me transcende pas ! Je suis assez attaché à l’objet (CD, K7, vinyle..). Du coup je pallie à ce biais en faisant attention à d’autres choses au quotidien pour me donner bonne conscience; je vais au boulot en vélo, je me douche une fois par semaine et je mange des graines.

    Pour les temps forts, je pense surtout aux groupes dont j’étais fan, que j’écoutais en boucle et qui m’ont contacté pour sortir un nouvel album, c’est génial ! J’ai d’ailleurs tous les albums de Peter Kernel, je ne désespère pas, peut-être que je les signerai un jour…

    4. Que vous permettent les sorties en « pluri-labels », assez fréquentes d’après ce que j’observe ?

    C’est assez fréquent en effet, ça permet de se répartir les coûts de fabrication du vinyle, parce que seul faut sortir un beau billet quand même, et ça permet aussi de diffuser un max dans nos différents réseaux et villes. J’aime beaucoup faire des sorties multi-labels, et je trouve ça bien dommage que ça concerne essentiellement les « petits » labels car dès qu’un groupe signe chez un label renommé, on est tout de suite mis à l’écart…

    Comme toujours, c’est le plus gros poisson qui gagne, mais heureusement certains groupes ne lâchent rien et t’embraquent avec eux dans l’aventure, c’est très plaisant !

    5. Vous paraissez attachés au format vinyle, j’en reçois même une certain nombre par colis (grand merci!). Est-ce votre format « fétiche » et pourquoi ?

    C’est toujours un plaisir d’envoyer des vinyles. C’est quelque chose que j’adore dans ce label, pouvoir faire plaisir aux gens, j’aime faire des cadeaux. On me commande un vinyle, j’ai tendance à en envoyer 3 !!. Mais bizarrement ce n’est pas vraiment mon format fétiche. Je te fais une confidence, je n’ai que très peu de vinyles chez moi, jai beaucoup plus de CD’s.

    Disons que c’est surtout le format de prédilection des groupes et ça reste un bel objet.

    6. Qu’est-ce qui selon vous, permet la longévité d’un label ?

    Ne pas en vivre et faire juste ça par passion, c’est ce qui me permet de ne pas me prendre la tête et de faire durer l’aventure !

    7. Votre catalogue est très ouvert, comment le qualifieriez-vous ? Existe-t-il un genre « de base » qui serait la souche vers une multitude de ramifications musicales ?

    C’est vrai que la palette de styles est assez vaste. Je sors uniquement ce que j’aime à l’instant T, ça va être assez dépendant de mon humeur d’ailleurs. Il y a quand même une base, j’adore le post-rock, les premiers groupes sont donc essentiellement issus de ce style mais il faut reconnaître que c’est vite parti en cacahuète et maintenant c’est vraiment au feeling !

    Finalement ce sont les propositions de groupes qui ont façonné Araki, qui m’ont dirigé vers d’autres styles que je n’écoutais pas forcément au début et c’est ça que je trouve génial !

    Au départ, en étant trop fermé, je suis passé à côté de quelques pépites, j’ai dit non à certains groupes que j’adore maintenant !

    8. Qu ‘organise Araki à part, bien entendu, sortir et vendre des albums ?

    Pendant plusieurs années on organisait régulièrement des concerts sur Reims avec Poutrage, mais on a fini par arrêter. On s’est concentrés sur la création d’un disquaire ambulant, qu’on a appelé « Bruit Sourd », avec lequel on se balade dans les concerts et les bourses aux disques de la région. Et plus récemment j’ai monté un festival de musique dans mon petit village avec une poignée de copains. Ca s’appelle Mégafaune et ça a lieu tous les ans en mai. L’agenda est bien rempli, je ne m’ennuie pas !

    9. A quand le t-shirt Araki Records ??? 🙂

    J’y pense, pourquoi pas pour les 10 ans du label (c’est très bientôt !) mais alors en sérigraphie et sur des T-shirt d’occasion, ça serait top moumoute !!

    Araki Records
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    Will Dum

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