Close Menu
    connexion
    • Connexion
    • Flux des publications
    • Flux des commentaires
    • Site de WordPress-FR
    Facebook X (Twitter) Instagram
    MUZZART
    Facebook X (Twitter) Instagram
    Connexion
    • NEWS
    • Concours
    • Chroniques
    • Interviews
    • Live Reports
    • Photo Reports
    MUZZART
    Home»ARTICLES»Owun – Le fantôme de Gustav
    ARTICLES

    Owun – Le fantôme de Gustav

    Will DumWill Dum05/03/2012Updated:05/03/2012
    Facebook Twitter Pinterest Email Telegram Copy Link
    Share
    Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email Telegram Copy Link
    Groupe français expérimental, Owun a vu le jour en 1992 avant de splitter après trois albums, pour se reformer en 2007 à l’initiative de trois anciens membres. De cette réunion résulte cet album génial, entre shoegaze, drone et noise et no-wave, qui peut se faire sombre et désarticulé (l’inaugural Prémisses), la plupart du temps, et obsède par ses trames répétitives, construites avec une certaine dose de génie.

    Persephone, par exemple, s’appuie sur des motifs répétées et un climat noisy orageux pour s’imposer définitivement, et change ensuite de rythme, brusquement mais naturellement, pour rendre une copie impeccable après Etoile en bout, essai précédent tout aussi entêtant, aux voix circa early 90’s. La formation a partagé la scène avec les étendards noise et noisy français (Hint, Ulan Bator, Portobello Bones, Tantrum, Condense) et on comprend à l’écoute ce passif estimable, sur le leste et groovy Carbone qui élargit encore le spectre musical d’Owun tout en rappelant la folie des Liars.

    L’instant suivant, Berceaux instaure un canevas intriguant mais apaisé, faussement tranquille cependant, puis on renoue avec l’ambiance orageuse des premiers essais de Sonic Youth sur Outil trois, d’abord bruitiste puis plus serein sur sa seconde partie. Rien n’est à exclure, l’ensemble suinte l’inspiration et la sensibilité pop de Muralité, brumeuse et cadencée sur une dernière minute shoegaze, ajoute elle aussi à l’attrait de l’oeuvre, décidément fortement intéressante.

    Celle-ci se pare d’atours lancinants sur le bien nommé Slow, sombre, qui se déploie avec lenteur avant de livrer une fin tempêtueuse. Puis Acclame, massif, animé par des guitares encore une fois prenantes, volubiles, et un chant spatial empreint de folie, valide définitivement l’excellence d’un retour dont Owun aurait eu tort de se priver.

    Enfin, le cosmique et très finaud Atmo, suivi de Volux +, saccadé, standard noise énorme que les Portobello n’auraient pas renié, imposent à leur tour la patte Owun, consacrant ce dernier comme l’un des groupes hexagonaux à découvrir au plus vite, auteur d’un come-back fracassant et optimal dans la qualité.

    Le fantôme de Gustav Owun
    Share. Facebook Twitter Telegram Email Copy Link
    Previous ArticleThe Rebels of Tijuana – La bourgeoise
    Next Article Sofian Mustang, nouveau maxi (Azul) en téléchargement
    Will Dum

    Related Posts

    Camy Huot « Echoes In My Room » (EP. Wave Tension Records, 20 mai 2025)

    10/06/2025 Chroniques

    Mansion’s Cellar à La Guinguette Chez Alriq

    10/06/2025 Photo Reports

    La Cité Du Vin se relâche!

    09/06/2025 Photo Reports
    Rechercher
    Derniers Articles

    Camy Huot « Echoes In My Room » (EP. Wave Tension Records, 20 mai 2025)

    10/06/2025

    Mansion’s Cellar à La Guinguette Chez Alriq

    10/06/2025

    Kim Deal au Rocher de Palmer (+ Naya Mö)

    09/06/2025
    Facebook X (Twitter) Instagram
    • Contacts
    © 2025 MUZZART. Designed by ThemeSphere.

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    Sign In or Register

    Welcome Back!

    Login to your account below.

    Lost password?