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    Home»ARTICLES»Interviews»Interview d’Ashinoa, formation lyonnaise à la liberté assumée
    Interviews

    Interview d’Ashinoa, formation lyonnaise à la liberté assumée

    Will DumWill Dum24/11/2025
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    Album imminent, registre pluriel et sans chaines; Ashinoa répond à Will Dum par le biais de Matteo Fabbri…


    Photo Ira Zachariae

    1) Je suis -je l’avoue- néophyte, comment me présentez-vous donc Ashinoa ?

    Bonjour Muzzart !

    Nous sommes un groupe lyonnais né en 2015. Depuis cette année-là, nous avons sorti un EP et trois albums. Au début, nos influences étaient la musique électronique d’avant-garde des années 60-70 et le krautrock. Au fil du temps, nous avons ajouté à nos compositions un peu de trip hop, de jazz et de bossa nova.

    2) Qu’est-ce qui a motivé la formation du groupe ?

    Au début du projet, il s’agissait d’une requête d’un ami cinéaste qui avait explicitement demandé un morceau de musique électronique à Chris Poincelot et Jérémy Labarre pour l’un de ses projets. Par la suite, Chris m’a demandé si je voulais participer à de futures créations, en recherchant une esthétique plus proche du psychédélisme, du krautrock.

    La formation a changé au fil du temps et maintenant, le groupe est composé de moi (Matteo Fabbri) à la basse et au synthétiseur, Mathias Chirpaz à la batterie et Stefan Chamolt à la guitare. Si je devais résumer le sentiment qui anime le projet depuis le premier jour jusqu’à aujourd’hui, ce serait l’envie d’expérimenter des musiques, des techniques et des méthodes narratives que nous connaissons peu ou pas du tout.

    3) Vous avez fait le choix du majoritairement instrumental, comment est-ce venu ? Qu’apporte la « recette » instru ?

    Depuis la première formation, nous avons toujours voulu raconter nos histoires à travers les sons, le sound design et la superposition de textures. Même les morceaux nés de l’envie de raconter des événements réels se développent autour d’atmosphères sonores (par exemple Vermillion, qui raconte les incendies dans les forêts sibériennes en 2019).

    4) Du coup, comment se fait l’inclusion des rares chants audibles sur vos supports ?

    Au cours des deux dernières années, nous avons eu envie d’expérimenter de nouveaux véhicules narratifs, tels que le chant, les mots et l’harmonie. Tout cela est très délicat !

    5) Un’ Altra forma, votre « petit dernier », sonne très libre. Marque t-il, selon vous, une évolution par rapport à L’Orée, sorti il y a 3 ans ?

    « Libre » est un très beau mot 🙂

    En effet, entre notre deuxième album « L’Orée » et « Un’altra forma », nous avons essayé de composer avec une méthode complètement différente. Si les albums précédents étaient des laboratoires pour s’exprimer à travers la conception sonore, la production et le soin apporté à l’univers sonore, « Un’altra forma » est une tentative plus « humaine » et organique d’aborder la musique.

    Nous avons privilégié le temps passé avec nos instruments, sans écrans, et à jouer jusqu’à trouver l’idée la plus appropriée, en essayant de trouver l’équilibre des morceaux avant même de les enregistrer. Entre autres choses, nous voulions libérer les compositions de leur dépendance à un univers sonore difficilement reproductible en live.

    6) Le disque fut composé entre la France et l’Italie, qu’est-ce qui le façonne en termes de textes et de sonorités ? J’ai pu lire, par exemple, que la « déformation des sensé était l’un de vos thèmes de base…

    Le fil rouge de l’album est en effet la déformation des sens, qu’elle soit volontaire ou non.

    Par exemple, « Nudity and salt water » s’articule autour d’une expérience psychédélique à la mer en Croatie, « Keplerstrasse » s’appuie sur les signaux sonores destinés aux aveugles et audibles dans les rues de Gratz en Autriche, et « Room of whispers » parle de la dégradation permanente de l’audition et des problèmes relationnels qui sont apparus pendant la phase d’acceptation. Enfin « Un’altra forma » raconte Venise et l’étonnement que l’on ressent lorsqu’on découvre qu’une perception que l’on croyait rigide et complète, comme celle de la « ville », est en réalité partielle et enrichissable.

    7) Vous venez de Lyon ; la scène y est particulièrement fournie, non ?

    Oui à Lyon il y plein de beaux projets 🙂

    Malheureusement la ville devient de moins en moins apte à la scène musicale, les petits bars qui poussent la scène locale ferment entre autres à cause de l’embourgeoisement du centre ville. Il y a encore des lieux qui résistent à cette castration culturelle, et ils méritent la gratitude des habitants !

    Pour ce qui concerne la gastronomie par contre, je me sens obligé de déconseiller cette ville, sauf si vous avez accès aux restaurants gastronomiques bien sûr. Genre le Tacos Lyonnais c’est vraiment pas ouf, des frites dans une galette avec des bouts de cordon bleu et de la crème fraîche!

    Merci Muzzart pour l’intérêt que vous avez porté à notre projet 🙂


    Pochette Un’altra Forma

    Ashinoa Fuzz Club Records Un'altra forma
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    Will Dum

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