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    Home»ARTICLES»Chroniques»King Yosef « Spire Of Fear » (Bleakhouse, 15 août 2025)
    Chroniques

    King Yosef « Spire Of Fear » (Bleakhouse, 15 août 2025)

    Will DumWill Dum07/08/2025
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    D’abord reconnu comme producteur dans le milieu du hip-hop, Tayves Yosef Pelletier, auteur-compositeur basé à Portland, officie aussi en solo dans un registre bien différent. Depuis 2017 son hardcore-indus à la furie dévastatrice, teinté d’électro déphasée, claque des beignes et l’album Spire Of Fear, présenté en ces lignes, s’amorce par un parpaing nommé Feoil, sous estampille King Yosef. Gueuleries nourries et accalmies brumeuses voisinent, pour un résultat au dessus du tas. Molting Fear, indus lui aussi entre uppercuts et stridences que des temps plus posés/distingués accompagnent, assène à son tour sa puissance de taré. Glimmer (ft. Holy Fawn) débute « tranquillement », on le sent toutefois prêt à rugir et c’est bel et bien ce qui se produit. De susurrations en cris de révolte King Yosef, excellent, communique son ire. Il étend sa vision, sa réflexion, de sa propre personne à l’autre, aux autres même. Vi Coactus, alerte, maintient niveau maximal et assaut incoercible. Lichen, qui poussera partout, s’essaye avec succès à des atours plus retenus. Mais ses soudains excès, patauds, et ses accélérations pachydermiques en font un tank sonore. Doomtown, ensuite, allie coup de boutoir et groove électro-indus à la Reznor.

    Wither, s’il commence dans la ouate, se craquèle lui aussi. Drum’n’bass, indus évidemment, hurlé, il dépayse. Blue Morning se montre aérien, massif certes mais ondulant. King Yosef fait un carton, Walter vire quasiment fanfare ivre et dans l’élan, fait péter une atmosphère bridée, stylée. Sa fin est batailleuse, orageuse, d’un sonique à tout envoyer dans les cordes. Des voix cinématographiques le bordent. Spire of fear, de riffs mastoc en plans bourrus-bourrins-jouissifs, éructe sa haine, sa bile, ses craintes. On ressort de ça lessivé, mais revigoré. On y croit à nouveau. On pense en avoir fini mais le bonus, intitulé Everythings Point of Origin, dépose là une ultime grenade qui pour le coup, me fait penser à Tackhead servi par la force de frape du Ministry d’ Al Jourgensen. J’y retourne.


    ©Harper King

    Bleakhouse King Yosef Spire Of Fear
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