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    Home»ARTICLES»Live Reports»Rock nerveux millésimé et impact post-punk marqué, avec Michel Cloup et Crows, à l’ASCA de Beauvais (Beauvais-60, 10 février 2023).
    Live Reports

    Rock nerveux millésimé et impact post-punk marqué, avec Michel Cloup et Crows, à l’ASCA de Beauvais (Beauvais-60, 10 février 2023).

    Will DumWill Dum12/02/2023
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    Cette date, je l’attendais. Je la guettais, je comptais les jours, dormais peu la nuit (j’exagère, oui…). Alors quand je pris la route ce vendredi, avec en guise de haltes-bouffetance la boulangerie de Dury, au bon pain, et le kébab d’Esquennoy, maigrichon et insuffisant, ce fut avec joie. Une gorgée d’Ice Tea, j’empoigne l’appareil -que bientôt je perdrai, définitivement- et très vite arrive l’heure d’ouvrir les portes de l’ASCA, direction le bar pour une première Primus après que Vince, en billetterie, m’ait refilé le traditionnel bracelet rouge. Fil, au Barasca, m’accueille. Nous discutons, entre autres, des Burning Heads et des Thompson Rollets. Le stand de merch, j’en possède tout. Vantardise? Non, satisfaction. Je regagne la salle, presque vide, pour m’imprégner du lieu. Celui-ci se remplit ou plutôt, trompe son vide. Isarien, bouge-toi! Sur de telles affiches, on devrait ne plus pouvoir bouger. Mais se sentir vivants, comme nous y incite le sieur Cloup. D’emblée, il me conquiert. Il faut dire que son Backflip au-dessus du chaos, salvateur, enragé, à fleur de peau et à fleur de mots, c’est pas d’la gnognote. En attendant demain, Michel nous brusque et on aime ça. Manon Labry riffe, sûrement. Julien Ruffié, machine, cogne sans vergogne. Impressionnant. Le leader se contorsionne, plus tard des larmes perleront. Pour Joseph peut-être, qui à la vue du set aurait jubilé, point A la ligne.

    J’ai mon compte, mon corps en frémit. Je déclenche, soucieux de figer par l’image ce gig conforme à mes attentes. Je ne sais pas ce qui m’attend. Je nage dans l’euphorie, le bonheur me pétrifie. A côté de moi Fab, et d’autres, ne demandent pas leur reste. Les guitares hurlent, Michel se plis tel un pantin possédé. C’est l’Introspection. Brûle brûle brûle, monde of shit (clin d’oeil à Man Foo Tits). Vieillir oui, mais avec Michel et en mourant de rire. Et de joie, comme celle qui face à lui nous ragaillardit. Lâcher prise, on y est. Perdre le contrôle ou le prendre. Des grattes à la Dominic Sonic, sur son Praying to the lord. Mon coeur jouit, mon corps se déhanche. C’est à cause de l’ennui. Ca s’emballe sévère, la tension se hisse. L’ Expérience est forte, puissante. Michel se trimballe, parmi nous. A cinquante comme à cinq-cents, il nous Résurrectionne. Nous vivons, galvanisés. Nous n’avons plus peur. Ou si peu. Nous gesticulons, merci Michel et merci à tes fidèles épaulants. Voilà du costaud, du sociétal que Ponctue L’internationale 2022, en hymne au refus de plier. Infaillible, Michel Cloup délivre une ouverture -j’ai pourtant bien cru, à la base, qu’il était pour le coup tête d’affiche- de valeur conséquente, nourrie par des morceaux mémorables, une attitude exemplaire et sans courbettes, adressée à l’humain. Merci encore, j’ai même cru voir de la neige tomber mais ce n’est pas possible, nous ne sommes qu’en hiver. Seconde Primus, puis la salle. J’y reviens, vite, comme aimanté.

    Et voilà Crows. Des Anglais, post-punk, à la fièvre permanente. Viscéral, le quatuor bétonne. Un t-shirt Sisters of Mercy, j’en serais jaloux, vêtit le bassiste. Chanteur habité, rythmique à plein régime. Ca pulse, ça renverse les quilles. Strike. L’Anglais, très souvent, ne s’en laisse pas compter. Crows, noir et offensif, fait couler sa lave. Le guitariste, devant moi, lâche des salves torrides. Crows est d’un bloc, rougeoyant, sous tension dans le jeu. Impétueux. Slowly Separate, tuerie. C’est avec son live, ce soir, que je découvre Crows. Approuvé?? Affirmatif mon capitaine, et plutôt deux fois qu’une! Tu nous gâtes, Ouvre-Boîte! Ce concert est un coup de trique, sec et ramassé, urgent. Crows montre les crocs, derechef nous mordons la poussière. L’enchainement, entre les deux parties, est parfait. En pâture à l’allégresse, l’assemblée ne se fait pas prier. Unanimes nous sommes, la trouvaille arrache tout. Elle lacère, harangue. A deux micros, le chanteur assure le show. Crows se range dans la caste des groupes qui doués, font tonner la scène. On clappe, pour lui, longuement. Meanwhile s’excite, on est là au paroxysme de la force de frappe.

    La fin se profile, je débriefe avec Fab qui lui aussi, s’ébat dans la félicité. L’échange dure quatre ou cinq minutes, pas plus. A l’issue je me retourne pour me rendre compte que mon appareil photo, précieux, fidèle témoin de mes pérégrinations nocturnes, a disparu. Nous cherchons, nous retournons tout, la sécu est en alerte. En vain. Je suis furax, rouge de colère. Mon 5D siégeait à pas plus de deux mètres de ma carcasse, derrière un rideau! Tu as une foutue chance, putain de voleur, que je ne te soies pas tombé sur le râble. Je ne peux le jurer, mais je sais qui tu es. Tu guettais, appuyé au mur, dans ta houppelande de petit flambeur. La vie, ou moi-même, punira ton être. Si ce n’est pas toi ça pourrait être ce rigolo qui au nez du singer de Crows, filmait sans cesse, téléphone en main, avec un air qui fleurait bon la déficience. Dans l’attente, il n’en reste pas moins que ce dix février fut pour nous tous, sans exception aucune, un temps de communion et d’extase scénique définitive, offerte par deux cliques de la meilleure des trempes.

    Photos Jean-Marc Vassaux, avec tous mes remerciements.

    ASCA Beauvais Crows Michel Cloup
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    Will Dum

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