Close Menu
    connexion
    • Connexion
    • Flux des publications
    • Flux des commentaires
    • Site de WordPress-FR
    Facebook X (Twitter) Instagram
    MUZZART
    Facebook X (Twitter) Instagram
    Connexion
    • NEWS
    • Concours
    • Chroniques
    • Interviews
    • Live Reports
    • Photo Reports
    MUZZART
    Home»ARTICLES»Chroniques»Rue Oberkampf « Christophe-Philippe » (4 octobre 2019, Young and Cold Records)
    Chroniques

    Rue Oberkampf « Christophe-Philippe » (4 octobre 2019, Young and Cold Records)

    Will DumWill Dum01/01/2020
    Facebook Twitter Pinterest Email Telegram Copy Link
    Share
    Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email Telegram Copy Link

    Trio Munichois, Rue Oberkampf est hébergé par Young and Cold Records, se compose de 3 DJ’s qui ont eu la géniale idée, fin 2016, de créer le projet et de lui donner vie. S’ensuivirent plusieurs sorties, dont Waveclash (avril 2018), jusqu’à ce Christophe-Philippe qui se base sur des synthés 80’s très en vue, froids, et le chant franco-allemand de Julia De Jouy, ainsi qu’une adresse audible dans l’élaboration de tentatives significatives. En 9 titres exempts de défauts, qui refilent l’envie de les suivre, le groupe parvient à ses fins et en plus de ça, il crée un champ sonore singulier qu’inaugure Zéro, introduction dispensable que suit La course. Et là, c’est la plongée dans un univers où l’organe vocal de la Dame, en symbiose ajustée avec des machines trépidantes, fait merveille. A la fois velouté et ombrageux, il saupoudre les compositions du disque et leur attribue diverses « couleurs » au gré des langues et histoires narrées.

    On est là dans une new-wave au nerf certain, underground et, pourtant, racée. Tokyo, clippé par Rue Oberkampf, nous oblige à une forme d’embardée crépusculaire tout en relatant la crainte de voyager seul(e). On ne refuse pourtant pas le trip, loin d’être néfaste. L’accent est mis sur le climat, frais et animé, alors que la vitesse d’exécution baisse d’un cran. Le chant dans la langue de Molière convient entièrement aux travaux exposés, ainsi que le démontre Glycine. Nuptial et songeur dans le chant, marqué par un rythme…marqué, il vient se joindre à la liste, loin d’être brève, des morceaux de choix générés par Rue Oberkampf. Ce Glycine fait tourbillonner les claviers, osciller les corps, et s’avère obnubilant.

    Il va de soi que Kalt, en allemand et par conséquent plus guttural, doté d’une EBM sans déchets, avantage lui aussi les comparses. Il se fait nébuleux, nerveux, mécanique jusqu’à complètement nous happer. Dans la nuit, froide mais bienveillante, on s’abandonne au son ensorcelant des gens de Munich et Passau. Je me trémousse de jubilation, à l’écoute, en écrivant ces quelques mots destinés à décrire l’effort de Rue Oberkampf. Ca fait un moment à vrai dire et Deine worte me comble à son tour; j’aime d’une part l’inclusion de l’allemand dans le texte et par ailleurs, il m’entoure de boucles que la voix entre ombre et lumière (tamisée) de Julia souligne comme à la parade. On a de plus droit à une échappée galopante, dans ce titre, qui amène un surplus d’intérêt à la cuvée en présence.

    Im tunnel, ensuite et presque en bout de course, voit les synthés gagner en « luminosité », et les mots déviants m’y parlent; ils conviennent à mes humeurs du moment, ils vont droit au but et sèment un air de colère. « Putain ferme ta grande gueule! », en français dans le texte, ponctue superbement le reste des « lyrics » qui passent eux par la langue de Goethe. J’adore, je suradore, le titre est d’autant plus efficient que sa durée est limitée.

    On a alors droit à un remix d’Agitation (tiré du Waveclash cité en début de chronique) par Björn Peng et la copie, pour finir, est parfaite. Obsession née des claviers, emballement soudain, chants en contrepoint l’un de l’autre et gimmicks décisifs permettent une issue concluante qui, ça tombe plutôt bien, arrive après une amorce probante et une transition elle aussi captivante.

    Bandcamp Rue Oberkampf

    Site Young and Cold Records

    Damien De-Vir Julia De Jouy Michael Maier Rue Oberkampf Young and Cold Records
    Share. Facebook Twitter Telegram Email Copy Link
    Previous ArticleKaosis « Hitech lowlife » (20 septembre 2019, Atypeek Music).
    Next Article Young and Cold Records « Generation Young and Cold Vol​.​2 » (29 décembre 2019, Young and Cold Records).
    Will Dum

    Related Posts

    Ellah A. Thaun « THE SEMINAL RECORD OF ELLAH A. THAUN » (Flippin’ Freaks Records/Incisive Records/Howlin’ Banana Records, 16 mai 2025)

    17/05/2025 Chroniques

    TVOD « Party Time » (Mothland, 9 mai 2025)

    14/05/2025 Chroniques

    Sissy Doutsiou « Προσβολή Δημoσίας Αιδούς » (Inner Ear, 9 mai 2025)

    09/05/2025 Chroniques
    Rechercher
    Derniers Articles

    Ellah A. Thaun « THE SEMINAL RECORD OF ELLAH A. THAUN » (Flippin’ Freaks Records/Incisive Records/Howlin’ Banana Records, 16 mai 2025)

    17/05/2025

    Post-punk noise certifié, avec Naked Soft Men puis Wizard, à la Lune des Pirates (Amiens-80, 15 mai 2025)

    16/05/2025

    Concours: deux pass à gagner pour les 2 soirées Première Escale 2025!

    14/05/2025
    Facebook X (Twitter) Instagram
    • Contacts
    © 2025 MUZZART. Designed by ThemeSphere.

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    Sign In or Register

    Welcome Back!

    Login to your account below.

    Lost password?