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    Chroniques

    Les Amazones d’Afrique « Amazones Power » (24 janvier 2020, RealWorld)

    Will DumWill Dum24/12/2019Updated:24/12/2019
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    Multi-talents, pluri-générationnelles, Les Amazones d’Afrique rassemblent, à l’initiative originelle de 3 stars maliennes de la musique et activistes du changement social (Mamani Keita, Oumou Sangare et Mariam Doumbia), nombre d’artistes féminines africaines, au service de la cause des femmes et jeunes filles. Après République Amazone, sorti en 2017, c’est Amazones power, pensé dans une musique africaine ici acidulée, dansante et plutôt bigarrée, qui retranscrit en se démarquant le propos des militantes mobilisées. L’album, outre le fait d’être « opposant », parcourt en effet un spectre étendu. Il se pare ça et là de guitares -trop- occasionnelles, qui pimentent le discours des Amazones. Dès Heavy (feat. Niariu, Boy Fall & Jon Grace), on entre en territoire musical indéfini, funky, trip-hop, mélodique mais aussi un brin expérimental. Mais encore prudent. Le mélange est assez décalé, pas encore assez endiablé à mon goût, mais se veut différent et suscite l’adhésion ne serait-ce que par sa posture « autre ». Love (feat. Mamani Keita), aux sons déroutants, presque psyché, insiste sur cette voie insolite, dansable sans pour autant verser dans le prévisible ou le mainstream.

    Smile (feat. Niariu & Ami Yerewolo) réinvite ces sons triturés, bluesy, qui colorent le registre des Dames et en acidifie quelque peu la teneur. Queens (feat. Rokia Koné) le confirme: le clan s’évertue à créer son champ sonore, engagé dans le mot. C’est d’ailleurs Doctor L, habitué au métissage, qui a mixé et masterisé le disque à Dakar et Paris. Y sont abordés les thèmes de la misogynie, la violence, l’identité sexuelle ou encore le mariage forcé. On sera d’autant plus attentif aux dits sujets que le contenu s’avère, tout de même, non-conventionnel.

    Electro et traditionnel aussi, Amazones power surprend, sans pour autant atteindre l’excès sonore d’un Free your mind…de Funkadelic. Musical, il unit dans les chants, dans la prise de position, celles qui l’interprètent. Timbuktu (feat.Mamani Keita) remet en scène des voix étonnamment sages, très peu « guerrières », s’agissant de femmes contestataires. Dommage; l’album aurait selon moi gagné à se faire rageur et au vu des sujets abordés, une pincée de ressentiment sonique n’aurait pas dépareillé. On se réjouit toutefois des écarts d’un Red (feat. Rokia Koné), impulsés par une guitare piquante. Ou de ce Rebels (feat. Nacera Ouali Mesbah) orientalisant, habillé de sons psychotropes. J’attends toujours, vainement, l’embardée complètement débridée.

    Sans que l’album déplaise, elle ne surviendra pas. Seul le verbe rage, malgré la volonté d’enfanter un son unique. Sisters valide d’ailleurs les bonnes idées du projet en termes de sonorités, son refus de se classer dans telle ou telle caste. De mon côté, j’aurais davantage « rugi », dans le chant comme dans l’instrumentation. Ca n’occultera pas la qualité d’Amazones Power; c’est tout au plus une option qu’il aurait été intéressant de développer. Power concluant, dans une énergie accrue par les percus, l’effort commun d’Amazones qui parviennent ici à se faire entendre en optant pour la dissemblance.

    Site Les Amazones d’Afrique

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