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    Home»ARTICLES»Chroniques»Borja Flames « Rojo vivo » (2018, Le Saule/Les Disques du Festival Permanent/Marxophone)
    Chroniques

    Borja Flames « Rojo vivo » (2018, Le Saule/Les Disques du Festival Permanent/Marxophone)

    Will DumWill Dum10/01/2019Updated:10/01/2019
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    Adepte du chant dans une langue ici seyante -l’Espagnol-, sur fond de secousses électro perchées et trippantes, Borja Flames surprend son monde, positivement et selon des chemins de traverse captivants, avec son Rojo vivo délibérément différent.

    Dés Aquiles, en effet, sa voix fine et l’électro libre conçue par ses soins, qui marie 2 chants, génèrent un rendu qui, en plus de se diriger vers des contrées peu connues, suinte un groove simultanément doux et vif. Quien es quien, fait de ce même bruit en doux-obscur, de ces sons répétés si créatifs qu’on s’en entiche sans tarder, empruntant après cela une voie similaire, déviante. Sur Rojo vivo, Borja Flames erre sans en avoir l’air, change de direction, breake à l’aide de sonorités inédites. Il est rare, et on l’appréciera, de pouvoir profiter d’une telle œuvre. Sombre par instants (Aventuras) sans se départir de son organe soyeux, Borja Flames est ici aidé, et mis en valeur, par les interventions de Marion Cousin (voix) et Renaud Cousin (percussions). L’alchimie est captivante. Descartes souffle des sons, c’est pour le coup un réel atout, obscurs et sans barrières.

    Dulce hipnosis, plus guilleret dans les voix, s’agite et se salit, si on peut dire, par l’incruste de notes tantôt « souillées », tantôt virevoltantes, haut perchées. On n’en finit pas d’explorer les recoins du disque. Tejemaneje s’envole lui aussi, expire une sorte de pop-psyché dont son auteur détient le secret. De façon récurrente, la quiétude des plages se pare d’atours nuageux. Le balance entre l’association des voix, toutes 2 ouatées, et l’ornement, versatile et obscurci, est magistrale.

    Un langage nouveau est créé, ce qui ne rendra l’opus que plus précieux encore. Pour preuve, le dépaysement d’Ave fenix, cosmique, troué par des sons fous que d’autres plus « normaux » côtoient. Ou encore El fuego, où les spirales soniques entourent joliment le chant. La musique de Borja Flames ne se range pas, et trouve ici son terme au son d’un Paz total pas si pacifique que ça en dépit de son intitulé. Pour un résultat, on l’aura compris, unique et positivement déroutant.

    Site Borja Flames

    Borja Flames Le Saule Les Disques du Festival Permanent Rojo Vivo
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