Close Menu
    connexion
    • Connexion
    • Flux des publications
    • Flux des commentaires
    • Site de WordPress-FR
    Facebook X (Twitter) Instagram
    MUZZART
    Facebook X (Twitter) Instagram
    Connexion
    • NEWS
    • Concours
    • Chroniques
    • Interviews
    • Live Reports
    • Photo Reports
    MUZZART
    Home»ARTICLES»Un Quai des Jeunes de fin d’année réussi au New Dreams…
    ARTICLES

    Un Quai des Jeunes de fin d’année réussi au New Dreams…

    Will DumWill Dum27/11/2011Updated:19/12/2011
    Facebook Twitter Pinterest Email Telegram Copy Link
    Share
    Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email Telegram Copy Link
    Pour son édition « automnale », le Quai des Jeunes de la ville d’Amiens, tremplin appréciable pour les groupes régionaux en devenir, investissait le joli New Dreams de la « MACU » amienoise. Organisé par Acouzic en partenariat avec Noyon, il accueillait deux groupes amienois: Elegant Fall et sa pop d’orfèvre, raffinée, et Sobo, plus cold, dont les progrès, de taille, ont été mis à jour par une excellente prestation.


    Elegant Fall

    A ces deux formations en vue s’ajoutait Topsy Turvy, quatuor noyonnais mi-féminin/mi-masculin au rock hard ratissant large, d’obédience 70’s et assez pêchu, intéressant à découvrir.

    Dans un endroit à mon sens trop peu utilisé au vu de sa configuration, idéale, c’est donc Elegant Fall, anciennement M.O.R.E., qui ouvre le bal et met le public dans les bonnes dispositions avec sa pop-rock finement ciselée, magnifique et entrainante sur Reflexion two, plus post et tout aussi subtile sur Faces. De nouveaux morceaux étoffent un set qui marque également, du côté de Ronan Mézière et ses musiciens, une belle avancée et des capacités à forcément prendre en compte. Atmosphérique et mélodiquement irréprochable (You made me realize, qui ne sonne certes pas comme celui de My Bloody Valentine mais dévoile d’incontestables qualités), bien étoffé par le clavier, sans excès, voilà un set largement estimable, qui suscite l’envie de voir son contenu figé sur support cd et de revoir le groupe pour rêver et se laisser transporter au son de Times, avec sa belle envolée instrumentale, et autres chansons attrayantes proposées.


    Topsy Turvi

    En seconde position, les isariens de Topsy Turvy allaient eux aussi jouer un gig digne d’intérêt, souvent énergique, manquant peut-être de relief en certaines occasions mais efficient et bien équilibré entre les tendances parcourues. L’attitude et la bonne humeur des deux filles, les poses d’un guitariste très métal et les morceaux de bonne facture contribuent à ce que le groupe de Noyon s’impose comme une découverte estimable. Les chants des demoiselles contrebalancent une instrumentation mordante et la diversité du répertoire, de même que le côté inclassable de Topsy Turvy, jouent en sa faveur. Perfectible certes, la formation de Victoire Delnatte n’en démontre pas moins ses possibilités, évidentes. Il aura bien sur à parfaire son identité mais vaut déjà le détour, avant les Sobo et leur collection de titres maintenant très personnels.

    Neo-cold, comme on peut le lire sur le Bandcamp du groupe -l’appellation est je pense fort juste, l’émancipation étant manifeste-, Sobo va livrer un concert en tous points remarquables, ayant  pour ainsi dire presqu’entièrement digéré des influences qui à leurs débuts et en toute logique étaient plus décelables. Entre l’éblouissant Space time, en jouant de façon soudée avec un groove cold imparable et des volutes synthétiques qui ornent merveilleusement le tout, et Tommy tommy, Pierre Slick et ses quatre collègues revisitent avec talent et imagination la période allant des late 70’s à l’ère actuelle. Faisant en plus preuve, au milieu de leur impact sonique indéniable, de subtilité. Cold, post-punk, new-wave, peu importe le genre: inclassable, avançant avec l’assurance et la forcé créatrice d’un groupe qu’on ne peut déjà plus qualifier de « jeune », Sobo conjugue par exemple la froideur d’un Joy Division, la complexité géniale des These New Puritans et la new-wave cold et classieuse des frères Lomprez, ajoute à l’ensemble des gimmicks imparables à la Foals, un zeste de bruitisme façon Sonic Youth et à l’arrivée, enfante un style de plus en plus singulier, matérialisé par des morceaux de haute volée.


    Sobo

    Superbe « surprise » donc, qui n’en est pas vraiment une mais produit un effet notoire, Sobo conclut donc avec brio un Quai des Jeunes appréciable, dont nous attendons désormais les éditions futures avec impatience et curiosité.

    Photos William Dumont.

    Acouzic Amiens New Dreams Noyon Quai des Jeunes
    Share. Facebook Twitter Telegram Email Copy Link
    Previous ArticleKid Bombardos – Turnin’ wrong
    Next Article Powersolo – Buzz human
    Will Dum

    Related Posts

    Point Mort « Le point de non-retour » (Almost Famous, 25 avril 2025)

    21/05/2025 Chroniques

    Hedvig Mollestad Trio « Bees In The Bonnet » (Runne Grammofon, 9 mai 2025)

    21/05/2025 Chroniques

    Famille Grendy « Brambles Bubbles  » (EP. Influenza Records, 20 mai 2025)

    21/05/2025 Chroniques
    Rechercher
    Derniers Articles

    Point Mort « Le point de non-retour » (Almost Famous, 25 avril 2025)

    21/05/2025

    Hedvig Mollestad Trio « Bees In The Bonnet » (Runne Grammofon, 9 mai 2025)

    21/05/2025

    Famille Grendy « Brambles Bubbles  » (EP. Influenza Records, 20 mai 2025)

    21/05/2025
    Facebook X (Twitter) Instagram
    • Contacts
    © 2025 MUZZART. Designed by ThemeSphere.

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    Sign In or Register

    Welcome Back!

    Login to your account below.

    Lost password?