Duo français new-wave avec fougue capillaire post-punk supplément chorus et synthés. Drapeau Vide, cold, Curesque et plus, sert par ici six titres à cocher. Un monde pour Carine les décline sans qu’on en décroche, Je suis toi jouant une trame cold aux textes saisissants et bien écrits, en spoken word haletant. Saccadé, entrainant, le morceau dévoile une sphère attractive. Guerres, de son urgence rentrée, louche côté Joy Division, sauf qu’ici c’est le Français qui prime et joliment s’exprime. Drapeau Vide détient son univers, bien à lui, que Dark night fait tracer alors que le chant vire dreamy. On s’en entichera vite. Drapeau Vide est froid, new-wave et post-punk, d’antan à ce jour.
Bleu Carine, sur le second volet de la…cassette, et ouais Biggy t’es chez Cœur sur Toi, fait voleter ses synthés. La cadence est enlevée, La fièvre la syncope et greffe les vocaux dans une échappée rêvassant aux guitares pointues. Enfin Nuit Carine, sixième et ultime livraison au début psyché, flotte sans hâte et ainsi, poste dans nos lobes un climat délié, qui s’enhardit dans une certaine forme de torpeur. Excellent.


