Ce bazar-là c’est Whim Therapy et AZZZ, deux lascars qui délirent à faire copuler les genres. L’un signe les textes, l’autre les prods. Y disent pas que des conneries, leurs sujets c’est pas du Hanouna. Voilà donc leur EP, il aligne quand même sept titres pitres et animo, sur riffs mordants, tape un hybride sonore bien véner. Métal, électro azimutée, plans spatiaux barjots, c’est d’la haute voltige. pasteur Douglas rend ma psp fdp, drum’n’bass sous speed, entre Bagarre et Stupeflip mais WTAZZZ pour sa part dénonce sous couvert de patchwork sans bornes, fait péter une électro joueuse et alerte, incapable de tenir en place. Les textes fais-y bien gaffe, sont bien moins teubés que ce que tu pourrais supposer. Des fois ça rappe, mais gauchement et c’est ça qu’est bien. scenic trace, on y entend des bruits de jeu vidéo enfin on dirait qu’c’est ça. Du lyrisme, sentimental, avant que le déboulonnage ne revienne prendre les commandes. Ca gicle de partout, ça innove et i wii u geeke joyeusement.

byebye, plus loin, convoque rock et pop, électro maison aussi. J’imagine bien les djeun’s, écoutant ce truc-là et se trémoussant en répétant les lyrics pendant que nous les vieux on se fout de leur gueule. Sauf que pour le coup le bazar se tient plutôt bien, bien qu’insoumis. C’est pas Zamdane, à la JAE dans ma ville d’Amiens les étudient(e)s scandaient ses « textes ». Triste. C’est rien, WTAZZZ est dans la place. Ganon assène un rap multi-pistes. c la guerre ah bah tu m’étonnes, la jungle musicale que ce WTAZZZ dont je ne sais même plus si je l’aime ou pas parce que des fois y’a des plans un peu trop « dansants » enfin tu vois l’genre hein. N’empêche, ça cartonne et une fois ingéré, WTAZZZ reste dans les crânes tout en tentant de les nourrir de la meilleure matière réflexive possible.

