BEZOAR est Italien, il fait du bruit. Instrumental, il grenade six titres noise et plus que ça, dans le sillage du bourru Scumm GPT et de ses bondissements parfois math. Waag vrille à son tour, ses syncopes déjantent. De relatives accalmies surviennent, la mélodie n’est pas exempte. Elle se niche dans le déluge. La fin du titre est tarée, on en prend bonne note. Grumvalski È Morto Di Freddo, introduit par des voix d’ailleurs, noisy et quasi no-wave, sème un boucan destroy. On n’est pas tranquille, on n’est pas là pour ça et c’est tant mieux.

Anxiety Tutorial, de ruades là aussi en crue, complète le départ en vrille. Il faut suivre certes, mais les « assagissements » permettent l’assimilation. Ou pas. Creepy Crawling entre lui aussi en HP, fiévreux, convulsif. La camisole est enfilée, à l’heure où Chachabot Yc78 et ses saccades obsédantes termine le job fougueusement en se fendant d’une trouée post on peut dire que la messe est dite, orchestrée par trois gaillards se foutant royalement des chemins d’ores et déjà tracés.

