Composé à l’heure actuelle de Thierry Lolon (ex-Band of Ghosts), Martial Hardy (Les Disques Normal), Oliver Schreiber et Stéphane Lecointe (Nezumy (& Fox), Monopsone), papapla fait de la pop « multi-sources ». Dans mes lobes il a d’abord fait flop, m’ennuyant. Quand c’est comme ça j’insiste, le résultat alors point. Il suffit de faire Relâche. L’histoire de vie de Floride parle et charme, elle m’évoque mes jeunes jours. Sa pop tranquille séduit. L’éponyme Relâche fait lâcher prise, pop également, sans excès ni faute dans le décor. Un sanglot « durcit » le ton, les textes encore plaisent. J’y trouve du Diabologum, en termes de mots. Musicalement, c’est moins turbulent mais de qualité prouvée. On opine du chef, j’allais justement l’écrire, prend des airs cold-pop. Il est beau, de rythme sec et de motifs bellots. papapla, sans tomber à plat, convainc de plus en plus. Posidonies l’y aide, de par son climat dans un premier temps brumeux. Presque jazzy, flanqué de bruits amicaux, il valorise l’écrit. Pas les cris, dommage me dis-je parfois.

Dans l’élan Rapide et furieux, joueur, alerte, dessine une pop 80’s mais pas que. J’aime la plume, encore un coup, de l’écrivant. A bien l’écouter, on adopte Relâche. Tranquille Bill, peinard Bernard, laisse-toi porter et lâche la rampe. Les oiseaux de mauvais augure, clairvoyant, pose alors une trame claire d’un éclat flottant. Si seulement nous, avions…bon ben voilà La vague, trip-hop mais c’est juste pour situer car papapla ne se qualifie pas trop et encore moins se disqualifie. Délicat, il mate son ère et en tire de belles réalisations. Poison, électro-pop vive, l’avantage au tableau d’affichage. Le morceau s’enhardit, à l’heure da la fin on ne le regrettera pas. Racontez-nous, folk en ode au devenir mieux, à l’optimisation de soi, se déploie dans la soie. Bel et bon opus, Relâche a l’allure d’un paisible antidote.
