DODUDABOUM c’est Dorian Verdier (JC Satàn, Crane Angels, Le Pingouin), qui délire façon Deerhoof et nous craque des comptines synth-punk (mais pas tant que ça…) bondissantes, le long d’un ep appelé Timut et censé précéder un album nommé, lui, L’Espoir N’est Pas Mort. Voilà pour la petite histoire, déjà attirante. En ce qui concerne le contenu, Timut qui ouvre la fiesta couple synthés joueurs, guillerets, aux volutes habiles qu’un chant de « matheux » un brin délirant surplombe. C’est à peine commencé que déjà, tu comprends que c’est sans contraintes. On a l’impression aussi, à l’audition, de ressortir nos vieux jeux. Alors, on perd de l’âge donc merci à toi Dorian. Peanut Surfer, alerte, électro-pop 80’s à la fantaisie proche d’un Devo, étonne lui aussi. Positivement, ai-je besoin de le préciser. On n’en attendait pas moins, de la part d’un tel olibrius baigné dans le genius.

Le patchwork est osé, bien dosé, culotté et foutrement dansable. Avec Canette Poussière, en ruades de cadence nappées de synthés virevoltants, on chope l’envie de geeker. Si si, mais on le fera pas parce que quand même, on a une vie et puis bon, L’Espoir N’est Pas Mort hein! Planage, ultime créa d’obédience pop de traverse, aérienne, dotée de chants épars, flotte sans heurts. Son climat retient l’attention, la tension dans le même temps. En guise d’apéro à l’opus à venir DODUDABOUM, imaginatif, est parvenu à aiguiser nos désirs d’en entendre plus.

