C’est un live, caritatif, des Foo Fighters. Il a été capté sur les lieux suivants, récemment: Fremont Theater in San Luis Obispo, CA; The Observatory in Santa Ana, CA; Black Cat in D.C. and Toad’s Place in New Haven, CT. Il arrache tout, du mélodique fatal et rythmé de Alone + Easy Target (Live from Somewhere 2025), chargé d’ouvrir le rideau, on passe à Exhausted (Live from Somewhere 2025) et sa vérité dans le son, à l’instar du tout, pop-rock à guitares bourrues. La perfection dans le genre, sauf que là c’est sur les planches. Et ça tranche. Un déchirure noisy survient, précédant une fin accomplie. Wattershed (Live from Somewhere 2025) suit, dans l’emportement total. Hurlé, joué chaotique, il dévaste.

On reste ensuite sur ce ton, Weenie Beenie (Live from Somewhere 2025) tonitrue sauvagement. Il trashe presque, dans son sillage on court à perdre haleine. Les cris m’évoquent Cobain, c’est dire. White Limo (Live from Somewhere 2025) les réitère, exécuté à la vitesse d’un coureur Kényan. Le son est bon, en outre, et ça ne gâche rien. Bien au contraire. Winnebago (Live from Somewhere 2025) suivant cette même dynamique rock survitaminée aux refrains rock décisifs enfourne une fin à l’impact comparable, parachevant une enfilade dont aucune seconde ne peut être négligée.

