Stéphane Louvain (The Little Rabbits, French Cowboy, Katerine, I’D Prefer Not To….) a passé 3 mois à Tuscon, Arizona, à travailler en studio avec les Golden Boots, ainsi que d’autres groupes locaux comme Sad Reptilian, The Websites ou The Pork Torta, pour enregistrer son premier album solo avec Jim Waters aux manettes. Tout ça nous donne Wolfwine, et ce D TCH THE B CH, LET’S GO FISHIN! aux airs de fourre-tout bien digne du gaillard. On aimera pour débuter J’aime pas, folk-pop d’éclat sur textes asociaux, légèrement orchestral et de chants alliés en masculin/féminin. Lo-fi, aussi, noisy et peaufiné. Tout ça à la fois. L’idéal, en tous les cas, pour plaire à l’écoutant. Pour toujours, plus posé, suivant en laissant là son climatique distingué. Sweetest curse, au troisième rang, couplant lui country et allant agréable. Eclectique, le disque délivre même une électro vive avec L’Ambulance, free et strié, stylé aussi. Il en va de même pour Les Oiseaux, ambient et fantomatique. Les paysages se succèdent, tous éloquents, au gré des mouvances parcourues. Apocalyptic Quest (feat. The Websites) emprunte de son côté la voie rock, psyché, mélodique et…terminé car le titre est bref.

Attiré je pousse l’écoute, le raffiné et bien nommé Slowly (feat. Sad Reptilian) se présente alors. Lo-fi, subtil, un tantinet aérien. The Pogo Dance (feat. The Pork Torta) rudoie un peu plus, ses riffs sont francs et c’est tant mieux. On use sur la galette en présence de plusieurs langues, le morceau se met à se hérisser dans un crachin noisy là encore notable. What’s Going On Over Here (feat. The Websites) lui succède sur un tempo enlevé, offensif avant de breaker plus lourdement. Réussite. The Beauty Of Solitude pose sa mélancolie, il va de soi que le panel parcouru peut déstabiliser. Transmission, reprise de qui vous savez, clôt alors de manière surprenante, personnalisée, presque dark-folk, une série ne manquant pas de chien.
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