Poèmes songeurs, trames au piano mais entre autres. Yan Kouton à ma gauche, Olivier Triboulois à ma droite. Ils font Corps, l’espace de cinq titres. Je m’y hasarde, tantôt je m’en écarte et à part ça, je m’en drape. Vibration ouvre l’histoire, aérien. J’y comprends rien, sauf qu’en insistant j’y entrevois des bouts de vie. Elégance et dépouillement, de concert, tissent des liens fragiles. Comme nos êtres, j’te l’dis tout net. Posé j’écoute Posée, l’aquatique et nébuleux Corps. Eponyme. Mots de vie, l’esprit est lui vite attrapé. Nait alors Rayonnant, son indus grisé et ses coups de rythme qui dérangent l’ordre. Des écrins prenants, que j’aimerais plus turbulents. Pour clore le tout un Paradoxe, racé, légèrement souillé. Et cette Femme, pensive, comme recueillie, en guise de pochette. Il y a là de quoi titiller les teutés, du distingué paré d’émoi, qui à certains temps de nos nuits pourrait bien se faire jour.
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