Super Parquet, Clermont Ferrand, France. Goshen, trois titres « que seulement » mais tellement marquants, de par leur genre, qu’on se les repassera à outrance. Parce que déjà Ubac, en pente libre, déverse instruments d’antan et électro sans bride. Il festoie, fait la sarabande, claque une fin tarée. C’est le coup parfait, un peu comme si La Jungle avait créché dans le Massif Central. Pas le temps d’en redescendre, voilà venir Passe de Goshen qui non content d’outrepasser les huit minutes, obsède d’emblée de par ses gimmicks. Psyché des contrées, il rudoie et désarçonne. Il gagne en nerf, oh bordel j’aurais mis du chant moi là d’dans!
©Ben Pi
Ouais bon c’est rien de toute manière j’ergote tout l’temps, mais ce truc-là j’adore. Il va chercher autre chose. Il y parvient, et puis c’est mare. Norska, spatial, kraut, nuageux, remuant et répété, pénètre lui aussi nos boites crâniennes en perdition. Ses phases éraillées insistent, s’incrusteront, et tout l’ep restera en nous niché. ca tombe bien c’est d’la zik de niche, ça se joue partout sauf dans les zéniths. Goshen couple les tendances, pourtant il ne l’est pas (tendance), loin s’en faut. Ceux qui savent m’auront compris.