The Burning Hell j’aime, je sais plus d’où ça vient mais peu m’importe leur musique m’importe. Ghost Palace, dernière fournée du projet, m’enthousiasme comme un Broken Social Scene. Celebrities in Cemeteries l’inaugure, pop, alerte, serti de sons simples et excellents. Le groupe s’amuse, trousse des mélopées de toute première main. Celebrities in Cemeteries, lo-fi à toute vitesse, cartonne tout pareil. D’airs-bonheur en énergie pleine de vie, il sème sa félicité. Brazil Nuts and Blue Curaçao, insulaire, incite à l’estival. Luna FM suit en rockant davantage, pas moins génial. Sombre, offensif, mélodieux, impeccable. What Does It Do and How Does It Work, plus folky, même résultat. Il se cuivre, rutilant. Bottle of Chianti, Cheese and Charcuterie Board, de son synthétique joueur, prend la suite avec panache.
L’effort est valable, Summer Olympics poudre lui aussi son éclat poppy vivifiant. A chaque chanson on tire profit du son, d’allure vocale en décor choisi Ghost Palace gagne les cœurs. Duck vs. Decorated Shed l’y conforte, western, country, folk de là-bas. A deux voix, mariées. Birds of Australia, lui, est superbement plumé. Tout en velours. Strange Paradise ose de son côté le folk-funky, décoré de motifs bluesy. Enfin, c’est ce que je pense y entendre. Il s’emporte, du coup ça nous porte. Oh, la fin arrive! Paisible, elle porte le nom de Ghost Palace et laboure une finesse qui nous gagne sans délai. Magnifique.