Suisse, torpedo bruisse depuis 2016. What the fucked do we all do now? | – Lights, son petit dernier, crie et se tempère, fait du bruit, donne dans l’aérien, refuse l’inerte et de suite, grâce à ce SOME WOLVES introductif de plus de huit minutes, fait dans le sinueux, l’insidieux qui finit par rugir, foncer dans le tas et délivrer une féminité chantée largement mutine, sensuelle aussi quand ça lui prend. La perfection. Un morceau de bravoure, déjà, que relaie Some dans un début noir, hagard, qui drone sur quelques chuchotements. En deux titres le panel s’étend, Where prolonge ce climat spatial bien perché. ONW, rapide, urgent, ramène vitesse et post-punkerie trépidante. Long et changeant, le track couple diverses tendances, différentes humeurs aussi, sans jamais sombrer. Il breake, réinstaure le chaos, et tout ça se tient superbement.
NOW, sous les deux minutes, se catapulte. Le chant, derechef, fait sensation. Il rage, câline, mue à l’encielé. J’adore. Le cri le ponctue, avant que les oiseaux n’amorcent l’intriguant et vocalement songeur sugar love. torpedo expérimente, je vous conseille de le suivre dans ses pérégrinations. Elles prennent fin au son de ce NOISE (mouvement 1) hanté, possédé, psychiatrique. Moi je prends, j’affectionne les sorties de route et autres dévergondage soniques à la déjante porteuse et par conséquent, What the fucked do we all do now? | – Lights satisfait mes désirs d’embardées hors-champ illico presto.