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    Home»ARTICLES»Chroniques»Julián Mayorga « Chak Chak Chak Chak » (Glitterbeat/Modulor, 15 novembre 2024)
    Chroniques

    Julián Mayorga « Chak Chak Chak Chak » (Glitterbeat/Modulor, 15 novembre 2024)

    Will DumWill Dum19/11/2024
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    Neuf albums au compteur, celui-ci étant le premier sus étendard Glitterbeat. Julián Mayorga, de Madrid, malaxe touches colombiennes (il vient dudit pays), inspiration dues à Tom Zé, Tom Waits ou Captain Beefheart, digérées par ses soins, et moults autres bribes et éléments comme les cadences concassées, les guitares à angle saillants, ainsi qu’un attirail comprenant poêles à frire, mortier et pilon, couteaux et assiettes. Et sachez que je résume. Sur ce Chak Chak Chak Chak bigarré, osé et entrainant, la cumbia vitriolée du bonhomme fait mouche « direct ». No te comas las blanquísimas mofetas cuivre sa danse, nous sort un groove fatal et de suite, emmène dans son sillage. La muerte del perro fait de même, jazzy de là-bas. Ce disque est magique, fou et expérimental, sans trop en faire. Sueño con culebras, post-punk coloré, extasié, lui remet du vernis. Il dub un peu, en sa fin, puis La venganza de las wawas panches instaure une trame psyché finaude, aux chants flottants et flux distordus, superbes. Le bricolage est savant, El Vorrh pas loin du free-jazz à la crème noise et vocaux sauvages/vindicatifs le met à son tour en valeur. Tres tristes transeúntes lui succède, rock, cuivré et taré. Jubilatoire, révélateur d’espoir aussi.

    A mi-chemin la partie est gagnée, El día que el Tolima se hundió hasta el fondo del mar (excusez du peu) claque un changement de rythme en sarabande incoercible. Ce truc-là met en joie, ¿El trabajo yo para qué lo quiero? sème une transe collective jouissive. Instruments de percussion traditionnels (tambora, guacharaca) et objets recyclés (fûts de pétrole géants et autres rebuts de la ferraille) sont de mise, accentuant la différence de ce Chak Chak Chak Chak résolument anticapitaliste, « folklo » et tropical. Semolina, d’ailleurs, suinte le système D sonore génial et dépaysant. Los rolos angloparlantes use de sons qui dérapent, joliment. Leur récurrence envoûte, enfin Arda la ciudad cuando arrecie el monte s’en vient siffler la fin sur un tempo assuré, une dynamique communicative et une tchatche libérée, encerclée de vagues sud-américaines à la créativité sans équivalent. Magnifique ouvrage.

    Chak Chak Chak Chak Glitterbeat Julián Mayorga
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