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    Home»ARTICLES»Chroniques»Fatima « Eerie » (Black Robes Records/Season of Mist, 6 septembre 2024)
    Chroniques

    Fatima « Eerie » (Black Robes Records/Season of Mist, 6 septembre 2024)

    Will DumWill Dum28/08/2024
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    Fatima, déjà décrit dans ces quelques lignes, c’est un peu comme si Cobain doomait, avec ses acolytes, en prenant des bains d’orient. Avec Eerie, le petit dernier, tout est multiplié. Et l’affaire pliée. Neuf grondements sévères émaillent le truc, Ceremonies débute en se psychant (entendez donc, se faire psyché) sur vocaux doucereux…avant de groover en basse-batterie serpentant. Le chant s’éraille, le rythme foudroie en pesant de tout son poids et bim-bam-boum/pif-paf-pouf, le malaxage fonctionne à plein. Des effluves finaudes se font entendre, perçant le bruit. Ant Mill, alerte, opaque, sonne la seconde charge. Il est bon d’être assailli. Et dérouté. Fatima tartine, tout comme il emmène. Pédales pressées, il fait son effet. Miracle Of The Sun, aux notes venues de loin d’abord, poste des mélopées saignées. L’unité est évidente, la recette efficiente. Portuguese Man O’ War en fait montre, doom et caetera, dans un gris-obscur du plus bel acabit. Les titres se suivent comme à la parade, sans jamais faiblir. Fatima passe un cap, modère son impact, l’affine, le fait ensuite érupter. Cyclops Cave, fournée écorchée vivace, l’avantage.

    Sur la seconde moitié Hypericum, tout en agilité, prend des voix sensibles. Il oscille, entre « pachydermie » et tons déliés. Ca passe crème, à l’heure du café comme au temps des bouteilles. Le morceau accélère, franchement, gravant une énième réussite. Mosul Orb suit, lui aussi, entre allant et bridé, en poussant la première option. On s’en régale, il peut muer sans que cela ne l’atteigne en termes de qualité. Three Eyed Enoch riffe crument, là encore on sombre vite et magnifiquement dans l’alternance des tons. Eerie est maîtrisé, Fatima part se hisser très haut. Changeant, il donne le change. Rien à jeter de son côté, c’est au contraire l’entièreté qu’on poinçonne. Blue Aliens Wear Wigs se charge d’ailleurs de siffler la fin, dans l’entre-deux sensitif, avec allure et en refilant des trouées brutes éparses. Terminé je file, le R.U. m’attend, la B.U. aussi mais avant ça, j’ai tiré de bonnes et larges lampées de ce Eerie au delà de tout soupçon.


    Photo Marina Ribeiro

    Black Robes Records Eerie Fátima Season of mist
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