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    Home»ARTICLES»Chroniques»Midscale « Movements » (Autoproduit, 12 avril 2024)
    Chroniques

    Midscale « Movements » (Autoproduit, 12 avril 2024)

    Will DumWill Dum25/04/2024
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    Midscale est parisien, indé bien sûr puisque j’en parle. Shoegaze, post-rock mais ça passe peinard, il greffe énergie et mélancolie. Movements est son premier album, il fait suite à un EEP dont je ne pense pas avoir parlé mais qu’importe, les huit titres du LP me permettent ici de rattraper le coup. Les affres de la vie « moderne » y sont traitées, enrobées de sons qui flottent et de déflagrations auxquelles on ouvre en grand. Intro sème sa brume, noir. Court, il ouvre pour Nothing qui lui, se saccade dans une pluie de notes fines façon Motorama. Les guitares pédalent, brouillent l’azur, crachent un boucan de marque. L’affaire tourne, d’orages drus on passe à des temps de retenue au bord du ravin. Bleeding in the Backseat, s’il offre un début finaud, dans les cieux, au chant songeur, dérape ensuite sur de courtes durées. Ajusté lui aussi, il ne fait que charpenter une construction bien campée. 90’s dans le ton, souvent, le groupe s’affiche sincère et valeureux.

    Love, d’abord subtil itou, aérien, fait décoller. Midscale l’amène à gagner en ampleur, sans perdre de sa ouate. Les climats de ce Movements tirent l’auditeur par la manche, vivement ou plus amicalement. Il n’a plus qu’à se laisser entrainer, bercer ou molester. Lush, qui fatalement me fait penser aux auteurs de Lovelife ou encore Spooky, récemment réédités, l’affuble d’un crachin intense qui ensuite redescend. Well prend un peu le même chemin, un brin plus hirsute toutefois. On prend, sans attendre, le pli d’un disque étoilé comme tempêtueux. Midscale a la mainmise, il alterne les ambiances sans s’égarer et ces dernières s’imbriquent naturellement.


    Photos Sarah Hottiaux

    Peat, plus beau qu’un cadeau, file et remue. Il brusque le registre, stylé comme percutant. On en aime l’incartade, plus directe, moins insidieuse que le reste de Movements. A l’heure où Black in May, contemplatif, borde la galette en faisant se succéder lui aussi passages calmes et déluges classieux, on se félicite d’avoir dégoté Midscale et son répertoire brassé comme la meilleure des ambrées.

    Midscale Movements
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    Will Dum

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