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    Home»ARTICLES»Chroniques»POIL UEDA « Yoshitsune » (Dur et Doux, 3 novembre 2023)
    Chroniques

    POIL UEDA « Yoshitsune » (Dur et Doux, 3 novembre 2023)

    Will DumWill Dum02/12/2023
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    PoiL, groupe expé foutraque, collabore ici avec la musicienne interprète et compositrice Junko Ueda, chanteuse et joueuse de Satsuma Biwa. Ca tombe sous le sens, tous deux dérivent allègrement et leur association, savoureuse, exigeante, confronte le rock barré de Poil avec les récits épiques médiévaux nippons interprétés par Junko. Attache ta ceinture, Kumo 雲(船弁慶) part 1 s’orientalise et passé son amorce, se met à jaillir de partout, soniquement parlant. C’est la jungle sonore, inédite, ingénieuse, foisonnante, surlignée par le chant en relief de madame Ueda. Ca peut être noisy, tribal, accélérer d’un seul coup. Et c’est prenant. Kumo 雲(船弁慶) part 2, apparemment plus tranquille mais pas plus poli, dessine lui aussi des contours dépaysants. Qui, après s’être déliés, griffent et se hachent, se hachent aussi car ils lacèrent. Et breakent, sauvagement, dans une plongée hallucinante. T’en es pas même relevé que Kumo 雲(船弁慶) part 3, troisième et dernier volet d’une trilogie sans concessions, couple des chants cinglés et des ruées sonores qu’épaule l’organe de l’invitée. Mazette, faut suivre!

    Mais restons un peu, l’innovation que permet Yoshitsune nous y incite. Omine-san 大峰山(吉野静) démarre sagement, dans la soie sonore, pour lentement prendre de l’envergure, tendant à l’incartade. Celle-ci survient, bruyante mais bridée (ce n’est pas un jeu de mots). Suit Yoshino 吉野(静の和歌), qui semble emprunter la même voie. Il alterne, de manière tranchée, calme beau et humeurs psychiatriques. Sa fin est sans bornes, étourdissante, vocalement larguée, puis retombe. Ataka 安宅 se dépare ensuite de tout ornement, ou presque. Et ça suffit. Il amène un plus et dans le même temps, permet de respirer. Mais Kokô 虎口 part 1, bien plus tumultueux, réinstaure quelques loopings serrés. Le rendu est excellent, Kokô 虎口 part 2 lui met fin dans des attaques saturées de sonorités bien barges. Les chants se lient une dernière fois, on calme l’assaut pour finir posément enfin, pas plus que ça. Au bout de ses galipettes l’opus, de haut vol, à la prise de risques louable, passionne et s’inscrit dans une mouvance de niche, pas de riches, strictement réservée aux initié(e)s.


    Photos Paul Bourdrel

    Dur et Doux PoiL Ueda Yoshitsune
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