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    Home»ARTICLES»Chroniques»Structures « A place for my hate » (Divorce Industries, 17 novembre 2023)
    Chroniques

    Structures « A place for my hate » (Divorce Industries, 17 novembre 2023)

    Will DumWill Dum23/11/2023
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    Je sors de leur showcase, à la Malle à Disques de ma ville. C’était beau, sincère, c’était bondé et c’est mérité. Mon seul regret tient dans le fait que faute de temps, pas pu m’offrir leur t-shirt. Qu’importe, je l’aurai bientôt et l’écoute de ce A place for my hate de parfaite tenue, gorgé de titres dont on s’entiche sans délai, comble le ressenti. Mazette, c’est moins rough ! Tout en restant impactant à souhait, comme le montre l’inaugural Attitude. A la fois retenu et entrainant, piqué à la rancoeur dirait-on, d’humeur grise, il claque un refrain que d’aucuns reprendront. Structures démarre fort ; avec Strange feeling et sa basse qui pulse, ses guitares jouissives, ses stridences non moins bonnardes, il poursuit victorieusement. Des passages mélodiques, bien sentis, parsèment son effort qui en recensant la gamme des éprouvés, des ressentis liés au quotidien, aux évènements, touchera une large frange. Musicalement aussi, bien entendu, sauf que pour le coup mieux vaut aimer l’insoumis. Sur Mod3rn (co-écrit avec le talentueux Louis Aguilar) des sons à la Depeche Mode garnissent (on n’en est tout de même pas, notons-le bien, à de la Music for the Masses) l’amorce et la fin du morceau, fiévreusement mélodique, que suit Best friend. Cold, tempéré, touchant de par ses propos, il crédite lui aussi Pierre et Marvin, unis pour le mieux.

    En atteste d’ailleurs Cold touch, vagues de sons envoûtants dans le cornet, offensif et décisif. Qui prend fin dans l’emportement, précédant Sometimes. Entrée en matière doucereuse, invitée féminine qui par son chant assure un superbe contrepoint. It’s good to be loved sometimes, lance le refrain. Structures perçoit l’apaisement, sur des tons ici modérés. La fougue revient lorsque Disaster, bouillonnant, aux mots répétés, breaké ensuite, impose son énergie. Il en résulte que l’album, le premier des deux comparses, se passe de failles alors qu’eux, Structures, crient les leurs et damned, ça leur réussit ! La splendeur mélodieuse de Roses, patiné, leur sied tout autant. Diantre, c’est putain de beau ! Structures a du cœur, il le met à l’ouvrage et le rendu lui donne raison. Pigs, indus, pété de vigueur, d’une sismique dynamique, les ramène dans les sphères sauvages. Strucures, sans bornes, malaxe sa propre pâte. Pigs percute de partout, lui font suite les gorgées de synthés d’une composition éponyme relevée, à l’instar de l’opus dans son entièreté.


    Photo Eleonore Wismes

    Il y a ici de la force, de la nuance, du sauvage et du plus sage. Du verbe inspiré, sans entaille à la vérité. A place for my hate est un album de qualité récurrente, en sa fin il s’en tient à du fiable. Home, dénudé, assagi, séduit par ses envolées qu’on dirait cordées, ponctuées d’une hausse de rythme judicieuse. J’ai le sentiment, ici, d’entendre Deus. De pulsions en convulsions Structures, au champ tenu, se met à nu. C’est avec The monster here, souple et leste, sur mélodicité hérissée, entre velours et fissures pleines d’allure, que le duo clôt. Son premier LP est addictif, se chante et s’écoute sans en négliger le moindre instant, porté par un savoir-faire qui fait qu’à l’instant-même, je represse le bouton play pour en tirer une nouvelle et salvatrice lampée.

    A place for my hate Divorce Industries Structures
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