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    Home»ARTICLES»Chroniques»Diamond Dog « Usual Chronicles » (No EMB Blanc Records/Wave Records, 31 mars 2023.)
    Chroniques

    Diamond Dog « Usual Chronicles » (No EMB Blanc Records/Wave Records, 31 mars 2023.)

    Will DumWill Dum10/04/2023
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    Dijonnais, clin d’oeil dans le nom, et dans la démarche artistique, à Bowie, Diamond Dog sert un rock entre new-wave et post-punk, sur ce premier disque appelé Usual Chronicles. Sur dix plages, sans rien tournebouler, il empile les bons titres. A partir de Hold My Pride, la pétillance légèrement grisées des mélodies, les rythmes appuyés, de discrètes bordures cold aussi, font sensation. Voilà un début convaincant, suivi de ce Blue Roses mélancoliquement cold sans plus de travers. The Honest and the Brave, haussant encore le rythme, venant ensuite le parfaire. Les guitares s’aiguisent, les sons se vicent. Et se vissent. Synthétique et organique, Usual Chronicles trouve entre les deux sa juste posture. Stage Kitten affiche les mêmes vertus, dynamiques, que ce qui a pu le précéder. Sans variabilité affirmée, mais dans une pertinence qu’on ne niera pas, Diamond Dog lance son parcours de fort belle manière. Dead in Your Pocket, qui m’évoque d’abord The Cure pour le climat cold, atteint le milieu de la route sans dénoter.

    On note l’enrobage, sans excès, judicieux, de chaque track joué. Le côté alerte, dans le même temps, de la galette. Ainsi Usual Chronicles, éponyme, file t-il bon train. Diamond Dog a les atouts, à l’évidence, pour continuer à s’affirmer. I Want Pluto to Be a Planet Again, pénétrant, offensif, le lui permet déjà. On se laisse gagner, aisément, par les écarts sonores d’ Usual Chronicles. Par sa vitesse de jeu, en ce qui me concerne primordiale. Flash Sideway en fait étalage, il va sans dire que les touches cold-wave mesurées du groupe, de même que ses synthés sans gras, contribuent à l’élever.

    Sur la fin The Reason Why, dans un premier temps plus saccadé, percute semblablement. Sa basse le fait danser, l’habille d’ombre bonnarde. Usual Chronicles, jusqu’à ses derniers instants, mérite notre temps. Il prend fin avec That Shouldn’t Be Shown, cold itou, un brin Disintegration dans son atmosphère. Ce qui bien entendu, ne gâche en rien la valeur de l’album en présence, carte de visite avenante à mettre à l’actif d’un projet désormais à suivre.

    Diamond Dog No EMB Blanc Records Usual Chronicles Wave Records
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