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    Home»ARTICLES»Chroniques»Mick Strauss « Southern Wave » (Air Rytmo/Modulor, 18 juin 2021)
    Chroniques

    Mick Strauss « Southern Wave » (Air Rytmo/Modulor, 18 juin 2021)

    Will DumWill Dum14/06/2021Updated:14/06/2021
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    Mick Strauss? Une trouvaille de taille liée au projet solo d’ Arthur B. Gillette, guitariste de Moriarty, qui évolue ici dans un registre bien plus enlevé et acéré qu’au sein de son groupe originel. Et qui, avec l’aide de Jennifer Hutt (Will Oldham, Celebration) aux violons/claviers, Vincent Talpaert (Moriarty, Don Cavalli) à la basse, Rowen Berrou (Electric Bazar, Tis Das) à la batterie et Vincent Taurelle (Air, Beck, Tony Allen) à la réalisation, d’un timbre Reedien ou Bowiesque au cachet certain, nous trousse un Southern Wave merveilleux, de soie -de soi, aussi- et de feu. Un disque multiformes, opposé à la linéarité et pourtant cohérent, porté par douze titres climatiques et vigoureux, distingués. Notre homme n’hésite d’ailleurs pas à faire un crochet par le post-punk écorché, cordé, ou plutôt « violonisé » avec allant (Sin under our skin). On pense ici à Deus, sur l’entame Alien libertine aura déjà fait son effet, vocalement comme dans sa musicalité un brin Velvetienne, dans un déplié folk/lo-fi que le leader du Souterrain de Velours aurait applaudi et qui se pare d’éléments chatoyants autant que grinçants. Mick Strauss, d’emblée, crée une accroche forte qui, tout au long de son effort, perdurera.

    At Night When It Hurts, en seconde position, impose tout à la fois sa voix, nasillarde, captivante, Son ornement, beau et déviant. Ses encarts et ses zébrures de cordes. Magnifique. Ses vocaux féminins, mutins, ses volutes aériennes, forcent le respect et même bien plus. On dénombre, sur ce Southern Wave, une foule d’idées porteuses. Jin Yan Z Blues, dans un groove trip-hop obscur lui aussi splendidement orné, s’encanaille dans la beauté. Il dépayse, prolonge un trip qu’on pressentait, de suite, délicieux. Flashback week-end, passé le Sin Under Our Skin cité plus haut, susurre et mêle les voix. Cold de par sa basse, Reedien dans le chant, il ondule et s’offre des choeurs légers, de dames et avec âme. Son parlé-chanté, significatif, s’accouple à un fond faussement tranquille qui ne rechigne pas à s’épicer. On est bluffé, Mick Strauss se pose là en révélation dont il s’agit de propager l’ouvrage aux quatre coins de nos terres. Frozen hands, sublime, sert un rock au mitan du feutré et du rudoyant. Il m’évoque Giant Sand et une fois de plus, le rapprochement plaide en faveur de Mick Strauss.

    The way we love, céleste, lent mais marqué dans son rythme, célèbre et valide les alliances sonores, musicales, qu’entreprend avec brio le sieur Strauss. On y trouve, comme à l’habitude, des lézardes bruyantes adossées à des plans magiques, pensés avec une foutue imagination. Il s’envole, dans la grâce. Et s’emporte, majestueusement. Centralia’s ghost, tumultueux puis spatial, livre à son tour des brèches déchirées, brutes, imparables. Dans le même temps, sa voix est sensible, exaltée, douloureuse. On passe, à l’écoute, par différents sentiments. De bons gros riffs, notre épiderme griffent. C’est l’orage, à son apogée. Crying mobile arrive alors, narratif. Saccadé, il célèbre comme nombre d’autres titres le mariage de l’élégance et de l’éraflé aux guitares incandescentes. Diantre, le gaillard n’y va pas de main morte! Il réalise, pour un premier jet, une prouesse de tout premier ordre. Know your cover legend, dans la patine qu’on lui connait, le crédite derechef. Doux-amer, il étend la palette et consacre l’ensemble.

    L’opus, on l’aura saisi, va se percher haut; sur les cimes, plus précisément, de la conception musicale. Close your eyes, entre avancée comptée et batterie assénée, chant prenant, c’est une constante, et abords classieux, fait la différence. Encore. On n’a plus qu’à s’incliner, terrassé par une suite de chansons millésimées. On cherchera en vain l’erreur de parcours, le temps faible, la faille en somme. Rien de tout ça, Southern Wave se permettant même de terminer, après un « One two three four » introductif juteux, sur ce Pick my poison post-punk légèrement dubisant. Lequel, en traçant puis décélérant, brille de mille feux, d’une énergie folle et vénéneuse, et borde magistralement un album réussi à bien des égards. Superbissime.

    Site Air Rytmo / Site Modulor

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