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    Home»ARTICLES»Chroniques»Clarys « De là » (Autoproduit [Accompagnement Microcultures] / Kuroneko, 6 novembre 2020).
    Chroniques

    Clarys « De là » (Autoproduit [Accompagnement Microcultures] / Kuroneko, 6 novembre 2020).

    Will DumWill Dum10/12/2020
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    Les idées préconçues quand elles refont surface, mènent souvent à l’erreur. A la réception de ce disque, De là, je crus à un registre » chanson » poli, sans relief, d’un ennui abyssal. Erreur! Après relance de la promo, je mis l’objet à l’écoute et celui-ci me fit entendre un rock rugueux, indé et bien troussé, aux reflets bluesy. Car Clarys -là aussi, le nom m’induisit en erreur-, éloquente, y fait preuve d’une belle adresse. Secondée par Vincent Bourre à la guitare, Marion Grandjean à la batterie et Boris Boublil à la basse et aux claviers, elle évoque les Helluvah et autres Laetitia Sheriff, à ceci près qu’elle chante en Français et que notre langue passe sans trembler l’épreuve. Parce qu’en plus, Clarys ne raconte pas n’importe quoi. Les thèmes suscitent l’adhésion et surtout, ses trames travaillées mais ombrageuses, à commencer par l’éponyme De là, marient le reluisant et l’hérissé de manière ajustée. Si l’on reste, pour le coup, dans une ombre partielle, amenée par une instrumentation attrayante, La tempête pousse le processus un peu plus loin. Lancinant mais appuyé, de sa batterie marquée, le morceau valide les aptitudes de Clarys. Je me fais, après une amorce subtile, s’en tient à une feutrine obscure. On parle de « rock moite » à propos de l’album, l’appellation semble lui correspondre. On note, dans la récurrence, les soubresauts nerveux, la lente progression, de titres qui marqueront leur monde.

    Mal né, saccadé, allie pour sa part constat amer et sons finauds, dotés toutefois, comme à l’habitude, d’atours gris. Le disque est uni, cohérent, et ne manque pas de caractère. Le désert, leste et bourru, hésite entre rock, blues et bordure jazzy. Ses voix sont expressives. On est happé, à la fois, par les ambiances et la rudesse des chansons. De là, on explore des terres sonores qu’il est bon d’investir, qui ragent et resplendissent. La fin de ce titre, Le désert donc, se montre belliqueuse. On n’ira pas faire le difficile, tout ici est réuni pour crédibiliser Clarys et ses acolytes. Le trip-hop enfumé de Mes lueurs, lent et dark, fait son effet. A chaque plage, on s’empreint de l’atmosphère qui en découle. Ici plus « sage », bien qu’embrumé et d’une tension, en toile de fond, qui ne demande qu’à se libérer, le climat aimante l’oreille. Tourner, ensuite, m’évoque Elysian Fields. Pour le milieu inerte ou presque, qui se déploie sans vitesse. Pour les effluves jazzy, les sons acidulés qui s’invitent au bal. Soulignons aussi, et par ailleurs, la joliesse d’un digipack où une file parait s’enfuir dans la nuit, aux paroles imprimées sur ses trois faces internes.

    De là est une oeuvre qu’on écoute, donc, mais qu’on lit, aussi. A l’image de ces albums textuels et physiques, on se casque et on en visite les mots. On s’imprègne, après ça, de l’ambivalence finesse (dominante)/rudesse (bridée) de Santiago. Puis les tambours assénés d ‘ Un moment sans répondre laissent présager d’un morceau brut. Une voix d’homme grave, narrative et de crooner sombre, fait son apparition. Serait-ce Milton Walsh? Bingo, le leader de The Apartments offre là son organe typé. C’est vraiment bon tout ça, De là n’offre aucune faille et dans le même élan, il met à nu celles de l’humain. Nombreuses. C’est à Memento mori, ou Marion Grandjean frappe à nouveau de façon souple et marquée, que revient l’honneur de finir le « taf ». Il le fait subtilement, encore une fois sans hâte. C’est peut-être une manière, aussi, d’imposer une série sûre de sa qualité, de son attrait. Une sacrée belle surprise en tout cas, qu’il aurait été malvenu de laisser de côté. L’instrumental en question, aux teintes post-rock, terminant joliment un ensemble solide.

    On ne le niera donc pas: De là est d’une constance, dans la valeur, qui en fait une rondelle majeure. Je me plais à le répéter, c’est dans les petites échoppes qu’on trouve la plus belle étoffe. La preuve nous en est ici fournie, au son de dix chansons en capacité de tiller les noms les plus reconnus. Le tout sans manières ni fausseté, entre gens qui s’y entendent et, quand ils s’unissent, produisent un rendu de tout premier choix.

    Site Clarys / Site Microcultures / Site Kurokeno

    Clarys De là Kurokeno Microcultures
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