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    Home»ARTICLES»Live Reports»Rodolphe Burger: live en direct (Chapelle de Saint-Pierre-sur-l’Hâte, 14 novembre 2020).
    Live Reports

    Rodolphe Burger: live en direct (Chapelle de Saint-Pierre-sur-l’Hâte, 14 novembre 2020).

    Will DumWill Dum18/11/2020Updated:18/11/2020
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    Après son Concert à la Maison du 3 avril, joué seul sans que cela n’écorche la splendeur du rendu, Rodolphe Burger nous réservait en ce samedi -à nouveau- de confinement une nouvelle surprise puisque son Streaming Live, tenu dans l’endroit merveilleux qu’est la chapelle de Saint-Pierre-sur-l’Hâte, lieu emblématique du festival C’est dans la Vallée, le voyait cette fois officier avec ses « fidèles », à savoir Sarah Murcia et Christophe Calpini. Ceci pour nous jouer, guidé par la magie de son excellentissime Environs, une quinzaine de titres à l’intérieur desquels passion, complicité, distinction d’un rock bluesy et intimiste, mais aussi poussées de fièvre guitaristique « maison », s’unirent pour réjouir l’auditoire, virtuel, certes, mais qui en eut très largement pour son argent. On le pressentait dès que l’accès au live nous fut offert: l’intime se dégageait, déjà, du temps de préparation pendant lequel le café coulait alors que Sarah, se teignant les lèvres dans un décor magique, paraissait être sur le point d’honorer un rendez-vous galant. Le tout dans un éclairage à la bougie, visuellement marquant, avant que Les danses anglaises ne commence à nous capturer les sens.

    La connivence est visible, audible. Notes et regards se croisent, unis. Bleu bac enchaine, le trio à peine éclairé déploie une élégance bluffante. Comme si on y était, Le chant des pistes jette son ombrage classieux sur l’antre d’accueil du soir. Valse hésitation se fait lui aussi dans l’économie de motifs, selon une sobriété qui flirte avec les sommets, suivi par Parfumé d’elle, ses fines et obscures incrustes. Environs, aux reflets mesurés, a trouvé pour le coup l’écrin idéal. Lost & looking marie les voix, on s’en tient à des atours modérés, bien mis, qui siéent à merveille au trio. Lequel, quelques morceaux plus tard, verra Simon, le fils de Rodolphe, jouer avec Inès sur un Mushroom de feu et de feutre, qui marquera le passage à un jeu plus offensif. Bleu de Chine, inédit du samedi, s’habillant lui aussi d’abords mordants quelques instants plus tard. On a alors droit, plaisir suprême, à de l’acéré de haute volée. S’agissant des « featurings », Jeanne Balibar viendra poser sa voix en Allemand, magistralement hypnotique, sur Lenz. Et restera, en usant du Français, pour Le tour du monde. « Je voudrais faire le tour…le tour du monde », chante t-elle magnétiquement. On n’en est peut-être pas là mais en l’occurrence, le voyage constitue un enchantement total.

    Quelle que soit la formule donc, l’envoûtement nous prend. Leiermann et ses touches jazzy, son allemand racé. Poème en or, tiré de « Good« : un lingot. Waste land, extrait du même album, et ses projections aux tranches de vie qui émeuvent. Ses envolées acidulées. Avec de tels intervenants, de tels morceaux, le bonheur sonique abonde. Family dingo, qui sonne comme le Bashung qu’on aime, celui qui déjante et manie le mot comme pas un, en remet une louche, généreuse. Il se fait piquant: passé le Bleu de Chine cité plus haut, Samuel Hall, justement, honore le grand Alain et laisse ses guitares hurler dans l’élégance. Entre hommages d’éclat et compositions personnelles d’une valeur insondable, l’Alsacien régale. Parfaitement secondé, il délivre comme à l’habitude une prestation époustouflante. De vérité, de modestie. Que sera votre vie?, si nous n’avez pas, pour panser vos âmes, des artistes de cette trempe.

    J’oublie peut-être, au passage, une poignée de titres. Je ne sais plus. La portée du moment fait tourner, légèrement, la tête. Dans le même temps, elle l’emplit d’étoiles. La terminaison, de plus, est clairement rock, débridée sans quitter ses habits d’or. Je jubile: sans les voir, je suis persuadé que les autres privilégiés ayant assisté à l’évènement font de même. L’espace d’un live enchanteur, subtil et intense, sans artifice aucun, Rodolphe Burger vient de nous léguer un temps précieux, une pluie de sons et de climats aux effets sacrément bénéfiques. Surtout en ces temps troubles que seule la musique, et par extension l’art et la culture en général, peuvent réellement atténuer. Superbe.

    A noter que Rodolphe Burger sera en concert à Bordeaux, au Rocher de Palmer, le 29 avril 2021.

    Site Rodolphe Burger Site Dernière Bande

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