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    Home»ARTICLES»Chroniques»Dead Hippies « Résister » (20 septembre 2019, Atypeek Music/Bruillance)
    Chroniques

    Dead Hippies « Résister » (20 septembre 2019, Atypeek Music/Bruillance)

    Will DumWill Dum19/12/2019Updated:19/12/2019
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    Projet d’un Arnaud Fournier à la route déjà longue (Hint, La Phaze notamment), Dead Hippies voit celui-ci, accompagné par Dylan Bendall et Julien Blanchard, unir à nouveau les genres avec succès, énergie et de façon, aussi, remontée. En atteste le titre de ce nouvel opus, Résister, soutenu entre autres par le morceau…Résister. Charge hip-hop incoercible au surlignage électro-rock ajusté, c’est l’un des nombreux hymnes inhérents à Dead Hippies, Mr J.Medeiros y allant de sa prestation vocale choc. Il nous fera d’ailleurs tenir, ce disque, face à un monde dédié à la désunion. Plutôt que de diviser, il impose qualité et unité, en surplus d’une ouverture musicale qui fait mouche.

    Drip drip drip et ses synthés aux gimmicks ludiques, son phrasé rap sur fond de beats lourds et de rock Assassin, décoche une première flèche offensive et décisive. Entre puissance débridée et climats plus « contemplatifs », Dead Hippies perpétue une identité forte. Les refrains, scandés, font lever le poing et brailler leur contenu. On Résiste musicalement, ici, à la médiocrité. Get off the boat, rock et électro, un brin indus, précède l’éponyme Résister en maintenant un rang supérieur. RésisTA, renegade!, a t-on alors envie de bramer à pleins poumons, galvanisé par le brassage sonore du groupe. Par son discours, aussi, à prendre bien évidemment en compte.

    On s’en remet à peine que Feel so freaky, proche dans l’esprit de ce que peut parfois faire Asian Dub Foundation, déboule entre instants alertes et incartades pesantes. Il est difficile, voire vain, de chercher à classifier les chansons, faites d’éléments disparates que le trio associe à merveille. Laugh in sadness, aux reflets psyché, adoucit le propos avec joliesse. On le sent monter, on pressent l’implosion mais celle-ci ne survient pas. The little ones débute ensuite prudemment, puis installe un fusion riffeuse et savoureuse. La voix m’évoque alors un clan des 90’s dont le nom m’a échappé; peu importe, Dead Hippies fait de toute façon à sa sauce, épicée, et se joue des influences. Sa pertinence, la longévité et l’ingéniosité de ses membres en font un combo de tout premier ordre, une pointure aux sorties audacieuses, probantes et excitantes sur le plan sonore. Il en va ainsi de Anna logue the alien, truffé lui aussi de sons malins, de guitares drues et de vocaux qui pulsent et énergisent l’essai. C’est de plus très dansant, tout ça; ça fait un bien fou, ça met du baume, et de l’arôme, dans l’insipide.

    Plus loin, Tearing us apart with a poisoned dart assure un mid-tempo de classe, intense et retenu. L’électro-rock aux atours divers de Résister excelle. On y varie les climats, on y inclue des montées magistrales ou des plages directement sauvages. Flanger, parfait exemple de dosage entre électro fusante ou rampante et noise-rock aux recoins post, aborde la fin du disque en laissant présager d’un sans faute. Dramatic control et ses voix traficotées, sa trame leste taillée dans un rock psyché de belle facture, finit donc l’ouvrage des 3 comparses, avec pour effet d’inciter fortement l’auditeur à en rejouer le contenu. Dead Hippies vient de nous livrer un album entêtant, charnel mais aussi spirituel, car bien pensé et fort de textes significatifs. A aller « checker » sur scène où les versions live dynamitent un ensemble d’ores et déjà accompli.

    Youtube Dead Hippies

    Arnaud Fournier Atypeek Music Bruillance Dead Hippies Hint la phaze Résister
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