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    Home»ARTICLES»Exsonvaldes – Aranda
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    Exsonvaldes – Aranda

    Will DumWill Dum15/03/2016Updated:15/03/2016
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    Maîtres « es pop », ce statut s’étant vu brillamment confirmé par leur excellent Lights datant de 2013, les parisiens d’Exsonvaldes reviennent avec Aranda, quatrième opus où leur défrichage pop qui mêle ici trois langues (Français, Anglais et Espagnol) atteint de nouveau les sommets.
    C’est en effet une palette popisante parfaite, vocalement douce dans sa vigueur (le rock puissant et racé de l’énorme Judging hand), au début massif dans les guitares (White fires, ouverture sensible et évoquant The Auteurs pour le positionnement entre rock retenu et beauté pop), que délivrent le groupe. On le dévoile, une fois de plus, probant dans l’usage de notre langue (Horizon, magnifique et presque « Alinien » dans son excellence), mais aussi dans la juxtaposition d’éléments organiques et synthétiques. On ne s’ennuie à aucun moment; Cyclop, vif, présente un duo vocal de toute beauté (notons à cet égard la splendeur du chant d’Helena Miquel), une pop frenchie superbement troussée. Les textes sont, eux aussi, à retenir. Ils racontent des histoires, exhalent des ressentis dont on s’imprègne. Control, aérien, fait ressurgir des tonalités à la Luke Haynes, dont on retrouve ici la finesse vocale. Il n’y a rien à jeter, Stories in reverse et ses motifs de claviers mêle tranquillité et moments plus exaltés avec brio puis Les angles morts prouve que le groupe, s’il ne fait pas l’usage exclusif du Français, pourrait se distinguer de façon tout aussi marquée si cela était le cas. 
    A la fois subtil et intense, doux et enlevé, Aranda nous réserve ensuite son lot final de perles poppy; En Silencio, superbe (Helena y intervient encore, confondante de douceur, en symbiose avec le chant de Simon Beaudoux), un vivifiant Walls, taillé dans une pop-rock alerte et gentiment cold, se mettant tout d’abord en évidence. Puis c’est le bouquet final avec des titres de fin à la qualité imprenable; la folk de Beyond repair, et enfin The reckoning et sa pop déliée, élégante, en conclusion d’un opus auquel on reste attentif de bout en bout et qui jamais ne flanche.
    Site Exsonvaldes
    Aranda Exsonvaldes
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