J’avoue un faible pour le groupe de Paul Banks, pour sa cold-wave à la fois romantique et brute, pour cet équilibre entre morceaux freinés, classieux, et plages plus rapides. Pour ces guitares marquantes, constamment inspirées, délicates comme sur « Next exit » ou mordantes comme sur « Evil« , pour ces basses rondelettes, toutes en relief, et cette batterie souple, parfois métronomique. Et enfin, pour la voix du sieur Banks, grave et désabusée, souvent comparée à l’organe vocal de Ian Curtis, ce qui est dommage car ce groupe possède à mon sens une identité forte et reconnaissable, bien moins « dictée » que l’on veut bien nous le faire croire.
En outre, la propension d’INTERPOL à composer et écrire de petits joyaux le place d’entrée de jeu au dessus de la mêlée, ce que démontre Antics et sa cohorte de titres mémorables, parmi lequels je distinguerai sobrement, pour vous donner une indication brêve et de nature à vous « orienter », « Slow hands » ou « C’mere« , dans un registre vigoureux, et « Narc » dans une option plus modérée et aussi convaincante. L’essai du brillant « Turn on the bright lights » est donc ..brillamment transformé, ce que confirmera par la suite « Our love to admire« , dernier album en date, peut-être légèrement plus policé, un poil plus poppy, mais aussi, et surtout, de même niveau au final.
On pourra ensuite objecter qu’à l’image d’un groupe comme les Strokes, INTERPOL recycle une formule efficace, courant ainsi le risque de tomber dans une facilité pouvant atténuer sa créativité et sa crédibilité. C’est exact..mais INTERPOL le fait avec tant de talent, et leur univers est assez singulier, assez captivant, assez varié aussi, pour qu’on leur permette cela. C’est d’ailleurs vérifiable sur « Our love to admire » qui est leur troisième et dernier album en date et qui, à mon sens, n’offre aucune vulnérabilité du point de vue de la qualité ou même de l’éthique du groupe.
Même si pour l’heure, ma préférence va à ce Antics parfait en tous points, le terme « préférence » n’étant bien évidemment que peu approprié dès lors qu’il s’agit de distinguer un disque sur trois au total et que chacun d’entre eux n’affiche aucune faiblesse. J’aurais d’ailleurs pu écrire sur les deux autres sorties du groupe, le contenu aurait été sensiblement identique. Et lorsque que me vient l’envie d’écouter INTERPOL, ce sont immanquablement les trois que j’enfourne dans ma platine.
En attendant la suite, bien sur, avec impatience et curiosité, persuadé que je suis de la capacité des collègues de Paul Banks à évoluer dans la continuité de cette cold-wave matinée de new-wave passionnante et envoûtante.
En outre, la propension d’INTERPOL à composer et écrire de petits joyaux le place d’entrée de jeu au dessus de la mêlée, ce que démontre Antics et sa cohorte de titres mémorables, parmi lequels je distinguerai sobrement, pour vous donner une indication brêve et de nature à vous « orienter », « Slow hands » ou « C’mere« , dans un registre vigoureux, et « Narc » dans une option plus modérée et aussi convaincante. L’essai du brillant « Turn on the bright lights » est donc ..brillamment transformé, ce que confirmera par la suite « Our love to admire« , dernier album en date, peut-être légèrement plus policé, un poil plus poppy, mais aussi, et surtout, de même niveau au final.
On pourra ensuite objecter qu’à l’image d’un groupe comme les Strokes, INTERPOL recycle une formule efficace, courant ainsi le risque de tomber dans une facilité pouvant atténuer sa créativité et sa crédibilité. C’est exact..mais INTERPOL le fait avec tant de talent, et leur univers est assez singulier, assez captivant, assez varié aussi, pour qu’on leur permette cela. C’est d’ailleurs vérifiable sur « Our love to admire » qui est leur troisième et dernier album en date et qui, à mon sens, n’offre aucune vulnérabilité du point de vue de la qualité ou même de l’éthique du groupe.
Même si pour l’heure, ma préférence va à ce Antics parfait en tous points, le terme « préférence » n’étant bien évidemment que peu approprié dès lors qu’il s’agit de distinguer un disque sur trois au total et que chacun d’entre eux n’affiche aucune faiblesse. J’aurais d’ailleurs pu écrire sur les deux autres sorties du groupe, le contenu aurait été sensiblement identique. Et lorsque que me vient l’envie d’écouter INTERPOL, ce sont immanquablement les trois que j’enfourne dans ma platine.
En attendant la suite, bien sur, avec impatience et curiosité, persuadé que je suis de la capacité des collègues de Paul Banks à évoluer dans la continuité de cette cold-wave matinée de new-wave passionnante et envoûtante.