Après un Is this it? en forme de révélation globalement justifiée, puis un Room on fire qui entérinait nos bonnes impressions, tout en permettant à la troupe à Julian Casablancas de passer sans dommages l’épreuve du fameux second album, voilà donc ce First impressions of earth sur lequel je reviens, longtemps après son apparition, pour vous faire part de mes sentiments mitigés envers ce groupe.
En effet, si l’on considère les titres des Strokes, ils sont individuellement iréprochables, tubesques même, ce disque nous envoyant dans les écoutilles, sans crier gare, des pépites telles que « You only live once« , « Juicebox » ou « Heart in a cage » qui constituent une entrée en matière fulgurante, ou encore « Vision of division« . Sachant que les albums précédents renfermaient eux aussi leur cargaison de morceaux de haut niveau, l’ensemble, j’entends par là leur discographie, s’annonce donc abouti, plein de titres marquants et de nature à réjouir bon nombre d’auditeurs.
Toutefois, une fois passé l’écueil des deux premiers opus, tout groupe réellement doué, inventif et capable d’innover se doit de proposer autre chose, une alternative crédible et originale à ce qui fait déja son succès et sa renommée, tout en prenant en compte le fait que cela peut se faire dans la continuité, sans bouleversements notoires. C’est justement ce que l’on ne trouve pas ici, ce qui fait qu’à l’arrivée, oui, certes, on aime ce disque, mais on ne peut que déplorer le manque d’audace des Strokes, leur recours trop systématique à une formule certes efficace mais sans surprises, le danger étant qu’en ne surprenant plus, ce procédé pourait vite finir par lasser le public et discréditer le groupe.
Ce n’est d’ailleurs peut-être pas un hasard si certains membres se sont offert une escapade solo, sentant peut-être le vent de la routine se faire sentir de manière insistante. Alors on écoutera ce disque sans déplaisir, mais également sans l’étincelle, sans ce petit plus qui aurait fait pencher la balance du bon côté. Et on accordera le bénéfice du doute à une formation assez bonne pour que l’on continue à croire à la survenue d’éléments moins éprouvés.
Rendez-vous, donc, à la prochaine rondelle…
En effet, si l’on considère les titres des Strokes, ils sont individuellement iréprochables, tubesques même, ce disque nous envoyant dans les écoutilles, sans crier gare, des pépites telles que « You only live once« , « Juicebox » ou « Heart in a cage » qui constituent une entrée en matière fulgurante, ou encore « Vision of division« . Sachant que les albums précédents renfermaient eux aussi leur cargaison de morceaux de haut niveau, l’ensemble, j’entends par là leur discographie, s’annonce donc abouti, plein de titres marquants et de nature à réjouir bon nombre d’auditeurs.
Toutefois, une fois passé l’écueil des deux premiers opus, tout groupe réellement doué, inventif et capable d’innover se doit de proposer autre chose, une alternative crédible et originale à ce qui fait déja son succès et sa renommée, tout en prenant en compte le fait que cela peut se faire dans la continuité, sans bouleversements notoires. C’est justement ce que l’on ne trouve pas ici, ce qui fait qu’à l’arrivée, oui, certes, on aime ce disque, mais on ne peut que déplorer le manque d’audace des Strokes, leur recours trop systématique à une formule certes efficace mais sans surprises, le danger étant qu’en ne surprenant plus, ce procédé pourait vite finir par lasser le public et discréditer le groupe.
Ce n’est d’ailleurs peut-être pas un hasard si certains membres se sont offert une escapade solo, sentant peut-être le vent de la routine se faire sentir de manière insistante. Alors on écoutera ce disque sans déplaisir, mais également sans l’étincelle, sans ce petit plus qui aurait fait pencher la balance du bon côté. Et on accordera le bénéfice du doute à une formation assez bonne pour que l’on continue à croire à la survenue d’éléments moins éprouvés.
Rendez-vous, donc, à la prochaine rondelle…